La cause de l’effondrement est encore inconnue, mais l’entrepreneur principal Democo mène également sa propre enquête avec des experts indépendants. Une lettre a récemment fait surface qui a provoqué de grands troubles parmi les personnes impliquées.

Dans la lettre envoyée deux jours avant la catastrophe, le cabinet Establis tire la sonnette d’alarme : les voûtes ne peuvent supporter le poids des sols et des murs. Dans la lettre à Democo, Establis écrit que cela a été rapporté « plusieurs fois, à la fois verbalement et par e-mail ».

Les carences dans le support de la « charge au sol » ont d’abord été relevées six mois avant la catastrophe, selon la lettre. Néanmoins, rien n’a été fait pendant ce temps pour rectifier la situation, selon la lettre. Le problème n’a pas encore été résolu. par vous (entrepreneur principal Democo, éd.). Establis insiste pour résoudre le problème « de toute urgence ».

image d’archives. (25/06/21) Commémoration de la catastrophe du Nouveau Sud avec le maire Bart De Wever (N-VA)Image Joel Hoylaerts / Photo News

L’enquête n’a pas encore déterminé si les problèmes mentionnés dans la lettre ont contribué à l’effondrement deux jours plus tard. « Nous avons laissé la justice faire son travail », déclare Frederik Moortgat, le PDG d’Establis. « On s’abstient aussi de commenter. » Democo aussi « ne veut pas répondre sur le fond »

L’école a été créée à l’initiative d’AG Vespa, la société immobilière municipale indépendante de la ville d’Anvers. Qui dit ne pas avoir eu connaissance de la lettre « lors des travaux sur le chantier ». Le maire Bart De Wever (N-VA) dit qu’il ne veut pas commenter la lettre et qu’il a confiance dans l’enquête en cours. Pourtant, il répond : « Si les faits devaient être prouvés, j’en serais bien sûr indigné ».



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