Ryanair arrête un test controversé pour les Sud-Africains

La compagnie low-cost irlandaise Ryanair arrête un test controversé pour les passagers sud-africains. Le PDG Michael O’Leary l’a annoncé. Le boxeur a demandé aux voyageurs munis d’un passeport sud-africain de répondre à une série de questions sur le pays en afrikaans. Mais cette langue n’est parlée que par une petite proportion de Sud-Africains et a des liens étroits avec l’apartheid.

O’Leary indique maintenant que Ryanair elle-même n’a pas jugé le test approprié. « C’est pourquoi nous avons arrêté le test africain. » Selon le directeur général, son entreprise avait tenté de répondre à une augmentation de l’utilisation de faux passeports sud-africains pour entrer dans l’Union européenne. « Nous serons condamnés à une amende de 2 000 € pour chaque passager voyageant de Bodrum à Dublin avec un faux passeport sud-africain. »

Le test, qui n’a pas été imposé par un gouvernement, a suscité de nombreuses critiques chez Ryanair. Non seulement les organisations de défense des droits de l’homme ont protesté contre cela, mais le gouvernement sud-africain était également en colère contre le test. O’Leary estime désormais que le pays africain doit « résoudre ses problèmes ».

L’Afrique du Sud compte onze langues officielles dont l’afrikaans fait partie. La langue, apparentée au néerlandais, était la langue officielle du régime d’apartheid et était également utilisée pour opprimer la population noire. Leurs propres langues n’étaient pas reconnues dans le pays à l’époque.



ttn-fr-3