L’équipe d’assistance spéciale donne à PZ VLAS plus de poids dans les interventions à haut risque


L’équipe d’assistance spéciale donne à PZ VLAS plus de poids dans les interventions à haut risque

« Nous sommes situés près de la frontière avec la France et devons nous armer contre les criminels qui traversent la frontière », déclare Ruth Vandenberghe, maire de Courtrai. « Cette mixité fait que notre zone de police est parfois confrontée à des missions qui ne peuvent plus être considérées comme un travail régulier de police, mais comme une ‘assistance spéciale’. »

« Ils connaissent la région »

Auparavant, la zone de police dépendait d’une équipe de la police fédérale pour mener de telles interventions. Courtrai dispose désormais de sa propre équipe de douze inspecteurs. « Ils connaissent non seulement mieux la zone de travail, mais savent également comment fonctionne la zone de police locale », explique le maire.

Pourtant ce n’est pas un phénomène nouveau. Avant même l’unification des services de police en 2001, la police municipale de Courtrai disposait déjà d’une telle équipe d’assistance « IKOR ». Au début de la zone de police VLAS, l’équipe d’assistance ‘TARES’ a été mise en place.

Après ‘TARES’ vint d’abord l’équipe ‘RESPONS’ puis ‘l’équipe GINT’ (Intervention Spécialisée). Au cours des dernières années, cependant, le besoin et l’intention se sont fait sentir au VLAS de transformer et de mettre à niveau «l’équipe GINT» en une équipe d’assistance spéciale à part entière TARES. Et cela conformément au cadre légal de la lettre circulaire GPI 81.

Travail à risque

Dans des situations présentant un degré de risque particulier, les responsables de la police locale peuvent décider de faire intervenir une intervention régulière, par le déploiement d’une équipe locale d’assistance spéciale ou de faire appel à la police fédérale.

« Il est également important pour les petites municipalités d’avoir une telle équipe d’assistance spéciale. Pensez à des incidents tels que les implantations dans le milieu de la drogue, les ramifications des réseaux criminels, la violence intrafamiliale… », explique Francis Benoit, maire de Kuurne.



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