Brûler à l’usine d’allume-feu Fire-Up : une longue histoire


Il y a eu un autre incendie majeur à l’usine d’allume-feu Fire-Up à Oisterwijk lundi. Et ce n’est pas la première fois. Ces dernières années, Fire-Up a été touché à plusieurs reprises, ce qui, malgré les autorisations et les mesures, s’est transformé en un casse-tête pour la municipalité. L’agitation autour de l’usine est grande dans le village. Un aperçu des incidents passés.

Écrit par

Ron Vorstermans

1997 : le premier tube
L’usine d’allume-feu a une histoire riche mais très troublée à Oisterwijk. Pour commencer par le premier incendie, il faut remonter à 1997. Fire-up n’existe pas encore officiellement : ce nom n’a été créé que peu après le début du siècle.

Avant cela, l’entreprise s’appelait ‘Peko’ et elle est toujours située sur Sprendlingenweg. En 1997 Peko va selon le journal régional Brabants Dagblad « en flammes », mais pratiquement aucune image ou détail de l’incendie n’est disponible.

2013 : le premier incendie majeur en près de deux décennies
Le prochain incendie majeur dans l’entreprise, qui après 2006 était entre les mains de l’entrepreneur Kees van Opstal, s’est fait attendre longtemps, mais en 2013, il a réussi. Sur le Laarakkerweg, où se trouve alors l’entreprise, un important incendie se déclare dans l’usine le 19 juin.

Un grand nuage de fumée se déplace sur Oisterwijk et Tilburg. La cendre tombe partout sur Oisterwijk. Les dégâts s’avèrent énormes, car l’usine d’allume-feu ne peut plus être sauvée. Au bout du compte, il ne reste qu’un mur résistant au feu. La cause ne peut plus être trouvée.

En attente des paramètres de confidentialité…

2019 : une année pleine de misère
Ensuite, il reste silencieux pendant des années. En 2016, il y avait encore un petit incendie dans l’usine dans le système d’extraction, mais le feu a été rapidement éteint. Pourtant, la paix ne dure pas longtemps. En effet, au second semestre 2019, l’entreprise est véritablement ravagée par des départs de feu. La première, fin juillet, est la plus importante : les pompiers passent des heures à éteindre un hangar avec des allume-feux sur le Nedervonder.

Le propriétaire Kees van Opstal indique alors qu’il « veut juste continuer » avec l’usine. Il le fait, mais non sans un autre incendie cette année-là – quatre fois en quelques jours. Une nouvelle huile semble être la cause des quatre incendies récents. En conséquence, il a été décidé en concertation avec la commune et les pompiers de faire enlever et détruire une partie du stockage jeudi.

En peu de temps, des palettes contenant des allume-feux ont pris feu (photo : Toby de Kort/De Kort Media).
En peu de temps, des palettes contenant des allume-feux ont pris feu (photo : Toby de Kort/De Kort Media).

L’affaire continue. À la mi-octobre, Fire-Up recommencera à fabriquer des allume-feux. Cette fois, l’entreprise a pris plusieurs mesures de sécurité pour éviter la surchauffe dans les blocs. Les capteurs sont en contact avec le système d’alarme incendie de l’entreprise. De plus, il y a des inspections de jour du stockage.

Les conteneurs avec palettes sont également fermés presque hermétiquement. Ces mesures sont suffisantes pour la municipalité d’Oisterwijk, qui a arrêté le travail dans l’entreprise le 21 septembre.

2022 : Permis en jeu
Cette semaine, c’est encore arrivé. L’incendie s’est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi. L’extincteur installé avec de la mousse a été utilisé pour éteindre le feu, mais le feu a repris lundi matin. Les pompiers luttent toujours contre l’incendie qui fait rage dans un grand hangar. Beaucoup de fumée se dégage lors de l’incendie. Le feu est difficile à combattre car il y a beaucoup de matières combustibles dans le hangar.

Voir le grand feu dans l’usine d’allume-feu depuis les airs ici :

En attente des paramètres de confidentialité…

La propriété peut presque certainement être considérée comme perdue. La municipalité d’Oisterwijk mènera des recherches approfondies dans le très grand. Le maire Hans Janssen n’a pas peur de « prendre des mesures de grande envergure en fonction des résultats de l’enquête dans le cadre de l’octroi de licences », dit-il. L’usine pourrait perdre ses permis.

LIRE PLUS:

Les voisins de l’autre côté de la rue soulagés par l’incendie de Fire-Up: « Enfin pas de nuisances puantes »

Un violent incendie détruit une usine d’allume-feu Fire-Up à Oisterwijk



ttn-fr-32