La Croatie relance : Maignan n’atteint pas le penalty du champion du Real Madrid. Atalanta inquiète pour Maehle (genou assommé)

Les leaders sont toujours le Danemark, ce à quoi on ne s’attend pas. Il se démarque dans le groupe A1, partagé avec les finalistes de la dernière Coupe du monde, se confirmant également face à l’Autriche. Le vent et l’ancien bolonais Skov Olsen ont marqué, la performance de Maehle a également été excellente et il s’est ensuite blessé au genou en début de seconde période et a maintenu l’appréhension d’Atalanta. La malédiction de la France continue au contraire, dans la Ligue des Nations. Les champions du monde en titre restent derniers avec seulement deux points gagnés en quatre matchs et la défaite à domicile face à la Croatie compromet irrémédiablement la possibilité de s’affirmer dans cette compétition. Les sifflets du Stade de France donnent la dimension exacte du moment critique des Bleus.

France-Croatie 0-1

La course est immédiatement difficile pour l’équipe de Deschamps. A 3′ Konaté a presque involontairement marché sur le pied de Budimir sur un corner : pour l’arbitre Grinfeld c’était un penalty. Modric se charge de la blague, Maignan touche à la conclusion pas irrésistible mais cela ne suffit pas pour éviter le but. Le gardien milanais est bon peu après pour sauver avec une double intervention sur Budimir et Brekalo, au milieu le Français proteste pour un contact très suspect entre Kovacic et Mbappé dans l’autre surface. Dans l’ensemble, cependant, ce n’est pas une belle France. Les idées du joueur du PSG sont bien contenues par la défense, Benzema et Nkunku se baissent beaucoup pour faciliter le développement de la manœuvre d’attaque, sans produire d’effets particuliers. L’entame de seconde mi-temps des Bleus est beaucoup plus convaincante, Mbappé s’essayant à distance ; Ivusic tire en corner, mais l’arbitre ne le remarque pas. La Croatie devient dangereuse à la 72e minute : Brekalo travaille un bon ballon et le donne à Majer, sa frappe est repoussée par Maignan. Deschamps se joue à fond en incluant Coman et Guendouzi, mais c’est en vain. En effet, ce sont les invités qui se rapprochent le plus du doublage avec Vlasic ; le gardien de l’AC Milan est également prudent dans ce cas. Sutalo risque de tout gâcher en se rapprochant du but contre son camp d’une tête en retrait, sauvée par Ivusic ; sur le corner, au dernier souffle, Konaté se démarque mais ne cadre pas le but. Le bout du tunnel est encore loin.

Danemark-Autriche 2-0

Un autre bon test du Danemark, devant ses supporters célébrant le trentième anniversaire de la victoire des européennes, verrouille la primauté dans le groupe. La première mi-temps est crescendo : après une première phase de possession, les Danois multiplient les tours vers le milieu de la fraction. A 19′ c’est Maehle qui a une excellente occasion de tête, mais qui ne cadre pas le miroir. L’ailier de l’Atalanta se rattrape deux minutes plus tard, quand Wind a besoin d’une passe décisive après avoir pris la défense autrichienne 1-0. Le même Vent inspire ensuite le doublé signé Skov Olsen à la 37e minute, où l’attaquant brugeois réussit bien à décrocher l’invitation et à battre à nouveau un Lindner innocent. Le point sensible de la soirée se matérialise à la 50e minute, lorsque Maehle est contraint de quitter le terrain ; à sa place un autre « Italien », Stryger Larsen. L’Autriche fait monter la pression, créant des situations intéressantes en récupérant le ballon sur le trocart, mais sans jamais alarmer Schmeichel. En finale, Eriksen – engagé pour le dernier quart d’heure – devrait encore arrondir le score, mais son tir atterrit sur le poteau.

Les autres courses

Le programme de la journée a été ouvert par les défis du groupe C3, où le Kazakhstan s’affirme comme leader en battant la Slovaquie 2-1 dans le choc direct pour la tête ; dans l’autre match, l’Azerbaïdjan a vaincu la Biélorussie 2-0. Un seul match nul pour l’Islande et Israël dans le groupe B2, avec trois équipes à l’exclusion de la Russie, un résultat qui maintient l’équipe nationale d’Alon Hazan en tête. Scène singulière sur le but de la finale 2-2 signée par Peretz de Venise : sur sa tête le ballon franchit toute la ligne mais l’affectation n’est pas instantanée. En effet, au stade de Reykjavík, il n’était pas possible d’installer Goal Line Technology, un contrôle dans la salle du Var était donc nécessaire.



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