Le chef de l’opposition vénézuélienne harcelé par une foule en colère


Le chef de l’opposition vénézuélienne Juan Guaidó a été attaqué par une foule en colère samedi. Guaidó, qui est reconnu par Washington et Bruxelles comme chef de l’État du Venezuela au lieu du président sortant Nicolás Maduro, a été attaqué lors d’un rassemblement politique dans la ville de San Carlos avec des militants et d’autres membres de partis d’opposition. Des séquences vidéo publiées sur les réseaux sociaux montrent un groupe de personnes criant après Guaidó, sortant d’un restaurant et lui lançant des chaises et d’autres objets.

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Selon Guaidó, la foule en colère soutenait politiquement le président Maduro. « C’était une embuscade », dit-il dans un murmure vidéo qu’il a posté sur Instagram dimanche. Le chef de l’opposition, âgé de 38 ans, accuse les dirigeants régionaux du Parti socialiste uni au pouvoir au Venezuela. Selon lui, ils dirigent des « petits groupes violents », rapporte l’agence de presse AFP.

Toujours selon le politicien de l’opposition Freddy Guevara, il ne s’agirait pas de « vénézuéliens ordinaires en colère », mais d’une foule envoyée « par le régime », rapporte Médias vénézuéliens† On ignore si des passants ont été blessés samedi.

Guaidó s’est déclaré président par intérim du Venezuela en 2019 après la victoire électorale controversée de Maduro. Il a été officiellement soutenu et reconnu comme un leader par plus de cinquante dessinateurs, dont les États-Unis. Dans le pays même, le pouvoir politique appartient à Maduro depuis 2013. Maduro dit que Guaidó conspire avec les États-Unis pour le destituer illégalement.

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