Les membres du PvdA et de GroenLinks ont voté samedi pour une faction sénatoriale commune. Lors du congrès du parti PvdA à Nieuwegein, 76,8 % des personnes présentes ont opté pour une coopération plus intensive après les élections. Lors du référendum en ligne de GroenLinks, c’était 80 %. Le PvdA a même adopté une motion pour une liste commune avec GroenLinks, avant même les élections. Le conseil d’administration du parti avait seulement soutenu l’idée d’une faction commune et déconseillé une liste PvdA-GroenLinks.

Selon le conseil du parti, il est pratiquement difficile de former une liste unique maintenant, mais la présidente du parti, Esther-Mirjam Sent, a promis au public qu’elle « mettra tout en œuvre pour mener à bien la motion la plus ambitieuse ».

La présidente du parti de GroenLinks, Katinka Eikelenboom, a écrit dans une première réaction alors même qu’un référendum au sein du parti n’a jamais connu une telle participation – « un mandat très fort ». «Après des années de discussions sur la coopération de gauche, nous franchissons maintenant avec confiance la prochaine étape. Vers un avenir de gauche.

Combiner les forces

La proposition de devenir « un bloc de gauche fort » après les élections au Sénat, la présidente du PvdA, Esther-Mirjam Sent, l’a déjà annoncée à la fin du mois dernier. Ils a écrit que le conseil du parti veut former une faction unique dans un sénat nouvellement élu avec les sénateurs PvdA et GroenLinks, afin de « renverser l’équilibre politique ». Avec la proposition, la direction du parti a exprimé sa première opinion explicite sur la coopération avec GroenLinks.

Les chefs de parti des deux partis se sont disputés fin mai en un article d’opinion dans de Volkskrant aussi pour « unir leurs forces » au Sénat. « Les Pays-Bas ne peuvent pas se permettre plus d’années de pouvoir de droite et de division de gauche », ont-ils écrit. Trente-deux politiciens, dont d’anciens dirigeants du PvdA Diederik Samsom, Wouter Bos et Job Cohen, et d’anciens dirigeants de GroenLinks Bram van Ojik et Jolande Sap, ont approuvé l’appel.

Une coopération plus intensive, voire une fusion, entre le PvdA et GroenLinks est discutée depuis des années, mais après que les partis ont été conjointement exclus de la formation du cabinet, la discussion est devenue plus sérieuse et plus concrète. Fin mai, un total de 300 membres des deux camps se sont réunis pour discuter « de l’avenir de la gauche et de la manière dont la coopération s’y intègre ». Il n’y avait aucune mention d’une fusion, le « mot F », mais il était question de former « un front ». Les opposants à une fusion se sont également opposés à la coopération au Sénat ces dernières semaines.

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