Les organisations sociales veulent que les sans-papiers soient autorisés à travailler


Les organisations sociales veulent que les sans-papiers soient autorisés à travailler

Les demandeurs d’asile peuvent travailler après quatre mois. Mais les migrants sans papiers ne le peuvent pas. Ils ont déjà suivi leur procédure d’asile, doivent quitter le pays, mais parfois ils ne le peuvent pas, par exemple parce qu’ils n’ont pas de passeport ou parce que la situation dans le pays n’est pas encore suffisamment sûre, comme les résidents de la bande de Gaza ou Afghanistan. Nous n’avons même pas d’accord de coopération avec l’Afghanistan pour renvoyer les gens.

« Seuls gagnants »

Les organisations sociales plaident désormais pour une règle sans ambiguïté selon laquelle ces personnes peuvent également recevoir un permis de travail temporaire. Parce qu’ils travaillent déjà pour survivre, mais ce n’est pas maintenant de manière légale ou conviviale. Ils pointent également les nombreux postes vacants non pourvus, dans la santé, mais aussi dans la construction, la restauration et le commerce de détail.

Les initiateurs de cette action plaident en faveur d’un lien entre les besoins du marché du travail et les personnes sans résidence légale disposant des compétences et/ou diplômes adéquats. Un lien qui n’a que des gagnants : le patronat, le migrant, la société et l’économie, dit-on.



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