« Les mesures d’approche de l’azote sont une catastrophe socio-économique »

Les mesures présentées par le cabinet pour réduire les émissions d’azote ne sont pas une solution, selon le président de l’Association agricole et horticole du Limbourg (LLTB) Léon Faassen.

« Tous ces milliards que le cabinet va maintenant dépenser ne résoudront rien s’ils sont dépensés en rachat. Le retour est bien plus important s’il est investi dans l’innovation et la perspective pour le secteur », répond-il aux plans.

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Les agriculteurs
La ministre Christianne van der Wal (Nature et Azote) a envoyé vendredi les « objectifs de la directive » par domaine à la Chambre des représentants. Ils sont drastiques pour principalement les agriculteurs. Dans le Limbourg, l’azote doit être plus que divisé par deux. Dans les zones naturelles protégées, les émissions doivent même être réduites d’au moins 95 %, et dans l’anneau autour de ces zones de 70 %.

« Catastrophe économique et sociale »
Selon Faassen, les mesures annoncées par le cabinet provoquent une « catastrophe socio-économique » dans le Limbourg. « Et ne pensez pas que seuls les agriculteurs et les horticulteurs sont jetés devant le bus ici ; chaque Limbourgeois le remarquera. »

Trois possibilités
Toutes les provinces doivent indiquer clairement avant le 1er juillet 2023 comment elles entendent atteindre les objectifs en matière d’azote. Ils exigeront le plus grand sacrifice des éleveurs. Selon le RIVM, ceux-ci sont encore responsables de 41 % des précipitations d’azote dans les zones naturelles sensibles. Van der Wal voit trois options pour les agriculteurs dans les zones vulnérables : rendre leur entreprise (encore) plus durable, déménager ou arrêter.

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Selon Faassen, le sud du Limbourg est l’une des régions les plus touchées. « Les conséquences de cette décision sont plus importantes que celles de la fermeture de la mine. Aussi, le paysage caractéristique et caractéristique, pour lequel de nombreux touristes viennent dans la région, est en proie à ces idées folles. »

Conséquences indirectes
Le président du LLTB met également en garde contre les conséquences indirectes des mesures. « Plus de 50 000 personnes travaillent dans le secteur agricole du Limbourg. Là où il n’y a pas de travail, les gens partent et les commerces et les écoles ferment. »



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