Volkswagen met fin à sa coopération en Russie, mais reste muet sur un départ complet

Une collaboration majeure entre Volkswagen et le groupe GAZ est en train de se terminer, mais pour l’heure, le retrait complet du constructeur allemand de Russie est toujours attendu. Le groupe Volkswagen versera à ses employés de l’usine de la ville russe de Nizhny Novgorod qui démissionnent volontairement une indemnité de départ. La mesure est une conséquence des sanctions pour la guerre en Ukraine.

Volkswagen a assemblé des modèles de la marque de base Volkswagen ainsi que des modèles de sa filiale Skoda à l’usine de Nizhny Novgorod. Cependant, l’usine appartient au groupe GAZ, dont Oleg Deripaska est copropriétaire. Et Deripaska est sur la liste des sanctions occidentales.

Initialement, Volkswagen a reçu une exception temporaire qui a permis à l’usine de rester active. Mais cette exception n’a pas été prolongée, a déclaré jeudi le constructeur automobile allemand dans un communiqué de presse. La collaboration avec GAZ touche désormais à sa fin, indique un porte-parole de Volkswagen. Environ deux cents travailleurs ont été touchés.

Le journal russe Kommersant, qui relève des règles de censure russes, rapporte que les employés qui résilient leur contrat avant le 17 juin recevront six mois de salaire supplémentaires. Si vous le faites avant le 29 juin, vous aurez cinq mois.

Volkswagen n’a pas construit de voitures complètes dans l’usine située à environ 430 kilomètres à l’est de Moscou. Cependant, le processus de production CKD (“complètement renversé”) a été appliqué. Des pièces et des systèmes séparés ont été fournis qui n’avaient qu’à être assemblés.

Le groupe Volkswagen possède sa propre usine à Kalouga, à 150 kilomètres au sud-ouest de Moscou. La production est arrêtée depuis le 3 mars en raison de problèmes d’approvisionnement, conséquence des sanctions. Jusqu’à présent, Volkswagen n’a rien dit sur une éventuelle sortie complète du marché russe.



ttn-fr-3