L’imprimeur traduit en justice pour son implication dans la « terreur des moulins à vent »

Deux autres entreprises, dont l’entreprise de construction Avitec de Nieuw-Buinen, ont succombé aux menaces et se sont retirées du projet d’éolienne, mais R. n’est pas soupçonné d’y être impliqué.

Johnny R. a nié avoir quoi que ce soit à voir avec les menaces dès le départ. Le fait que les livres noirs qui ont été envoyés ont été imprimés dans son imprimerie ne signifie pas qu’il était au courant, dit-il. En fait, il n’en savait rien. « Il a une entreprise et les gens viennent toute la journée pour faire imprimer des documents. Vous n’allez pas tous les lire », assure son avocat Heiko Eckert. Jan Nieboer est un villageois et une de ses connaissances, mais R. dit qu’il n’a rien à voir avec la manifestation contre le moulin à vent. Pour lui, il s’agissait de travaux d’impression normaux.

De Nieuw-Buiner a été en détention provisoire pendant trois jours. L’an dernier lors du procès de Jan Nieboer et Jan H. – deux ans après leur arrestation – le ministère public n’avait pas encore pris de décision sur son cas. L’avocat Eckert a appelé plusieurs fois le ministère public en vain, car R. voulait des éclaircissements ; était-il toujours poursuivi ou son affaire serait-elle abandonnée, tout comme celle contre une co-accusée.

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