Yarmolenko marque un but contre son camp à la 34e minute. De nombreuses opportunités pour l’équipe nationale du Gialloblù qui s’est également plainte d’un penalty refusé par le Var. Pour les Gallois ce sera la deuxième participation championne du monde après celle de 1958

Lors de l’inondation de Cardiff, les larmes se mêlent à la pluie. Le rêve de la Coupe du monde se termine sur la plus belle, pour l’Ukraine, et aussi de la manière la plus moqueuse. Il est à peine nécessaire de remarquer le moindre soulagement qu’une telle entreprise aurait procuré. Tout se passe en cinq minutes cauchemardesques, en première mi-finale. D’abord le but contre son camp de Yarmolenko, puis le penalty sensationnel non accordé en raison d’un contact sur l’attaquant de West Ham. Les deux équipes s’affrontent sans réserve, le défi est intense pendant toutes les quatre-vingt-dix minutes et ouvert à tous les dénouements. Au final, le Pays de Galles l’a emporté, mené par l’excellente prestation de Ramsey en réalisation et par les éclairs de l’habituel Bale, leader d’une autre conquête. Ce sera la deuxième participation à la Coupe du monde pour les Gallois, après celle mémorable de 1958 qui s’était soldée par des quarts de finale.

Première moitié

Petrakov n’expérimente pas et re-propose le même onze titulaire qui avait battu l’Ecosse au tour précédent. Le choix semble bon, l’Ukraine étant préférée en début de match. En effet, à la 3′, Zinchenko marque directement sur coup franc, mais tire avant que l’arbitre Mateu Lahoz ne siffle : but annulé. C’est Yaremchuk quelques minutes plus tard qui a appelé Hennessey lors de la première intervention du match sur une bonne diagonale, alors que la tentative de Zinchenko de loin à la demi-heure n’a pas cadré le but. Le Pays de Galles débloque le match à la 34e minute : Bale se charge du service sur coup franc, opte pour un centre droit à mi-hauteur ; Yarmolenko y met maladroitement la tête et bouscule Bushchan pour l’avantage. L’attaquant n’est pas vexé, il se hisse vers l’avant et à 40′ il aurait lui aussi trouvé le moyen de se faire pardonner. Allen s’endort dans la surface, Yarmolenko le devance et se fait littéralement botter par l’adversaire. Mateu Lahoz fait des gestes clairs d’avoir vu et évalué, indiquant de continuer. Comportement qui délégitime en quelque sorte le Var à proposer la révision, laissant l’arbitre dans l’erreur.

Deuxième partie

En tout cas, le pays de Galles ne renonce pas à repousser depuis le vestiaire, bien au contraire. En ouverture de seconde mi-temps, Ramsey a le coup de grâce sur la droite mais ouvre trop le plateau au centre de la surface. L’Ukraine fait face à une action très similaire, qui amène Tsygankov à la conclusion et Hennessey s’oppose avec ses pieds. A la 75′ la double occasion pour les Gallois : sur le centre du droit, Johnson botte à la volée mais touche le poteau ; sur le développement de l’action, Bale arrive au coup trouvant Bushchan rejeté. Petrakov change son set-up, place le géant Dovbyk qui s’envole très haut à la 85e minute. C’est sans compter sur un Hennessey insurmontable, qui déjoue aussi la dernière menace concrète produite par l’Ukraine. Il n’y a pas de fin heureuse cette fois. A la Coupe du monde, soixante-quatre ans plus tard, il y aura le Pays de Galles.



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