Le commerçant de 58 ans originaire de la région de Bastogne, en province de Luxembourg, aurait été le pivot de l’arnaque. Parmi les autres prévenus figurent trois Belges et deux Néerlandais.

L’enquête a été lancée en France en 2013 après la détection d’une fraude dans un abattoir d’Alès (sud de la France). Les papiers d’identité et les dossiers de santé des chevaux ont été falsifiés. En conséquence, il n’a pas été possible de déterminer si la viande était propre à la consommation. L’enquête a ensuite été menée en collaboration avec des enquêteurs belges.

Certains fournisseurs du marchand de chevaux de Bastogne ont reconnu lui fournir des animaux « non conformes ». Des chevaux auraient également été obtenus auprès de particuliers, auxquels on avait promis que leur animal recevrait « une retraite paisible » et serait bien soigné. Mais les animaux ont fini à l’abattoir.

Le commerçant belge nie qu’il y ait eu fraude. Il fait référence à des contrôles vétérinaires qui ont eu lieu à divers moments.

Le processus dure normalement jusqu’au 24 juin. Deux autres essais similaires sur le commerce de la viande de cheval sont prévus en France, en janvier et septembre 2023.



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