Un ex a failli être poignardé à mort – l’accusé propose une nouvelle description du crime


Par Karin Hendrich

Anour S. (nom modifié, 40 ans) attendait l’ascenseur au rez-de-chaussée avec un ami. Lorsque la porte s’est ouverte, son ex s’est précipitée, la poignardant 17 fois. « Jalousie et sens excessif de l’honneur », comme le dit l’accusation de tentative de meurtre ?

Ou, ainsi que des suppositions : à cause d’un permis de séjour, qu’il n’a pu obtenir qu’en tant que demandeur d’asile débouté marié ? “Je ne voulais pas la tuer”, clame le Tunisien Mohamed M. (42 ans) dans le procès devant le tribunal de grande instance. “Je l’aime toujours. Et pas à cause de ces papiers.

En 2019, ils se sont rencontrés tous les deux. Et seulement une fois mariée selon la loi islamique. “Nous étions tous les deux mariés. J’ai dû attendre au bureau d’état civil jusqu’au divorce. » Il a emménagé avec elle dans la Badstrasse (Mariage). “C’était très harmonieux au début.” Après avoir vendu son snack, il travaille dans le bâtiment. “J’ai ramené beaucoup d’argent à la maison.” Mais ensuite, il y a eu de plus en plus de disputes. Aussi à cause de sa consommation d’alcool et de drogues.

L’accusé Mohamed M. (42 ans) au début du procès au tribunal Photo: Olaf Wagner

Au bout de deux ans et demi, Anour S. a expulsé l’accusé. Six (!) semaines avant l’acte sanglant. Depuis lors, elle n’a eu aucun repos et a vécu dans une peur constante. Il a ignoré une interdiction d’approche du tribunal. A écrit ses messages sur son téléphone portable (“Je vais te couper le visage. Tu reviendras en Tunisie dans une boîte”…) L’accusé secoue la tête : “Elle sait que je suis quelqu’un de bien.”

Le jour du crime, il avait en effet rendez-vous avec des amis dans un café voisin pour regarder un match de foot (Tunisie contre Egypte). Avant cela, il voulait la voir rapidement. “Je voulais un rapprochement ou mon argent qui était encore dans l’appartement. Environ 35 000 euros. » Quand personne n’a ouvert, il a redescendu l’ascenseur. Et puis Anour se dressa soudain devant lui.

“Je voulais juste lui parler. Mais elle a crié de façon hystérique et m’a poignardé le bras avec un couteau », il sort soudain une toute nouvelle description du crime de sa manche devant le tribunal. Il lui a volé le couteau et l’a poignardée. Où? À quelle fréquence? L’accusé : « J’ai perdu connaissance. Je suis devenu agressif. En quelques secondes. » Probablement aussi à cause de la drogue.

Selon l’acte d’accusation, pas elle, mais il avait des couteaux avec lui. L’accusé : “Oui, deux. Acheté juste avant pour hacher ma nourriture.

Anour S. est venu à la clinique en danger de mort (points de suture aux poumons, entre autres). Une opération d’urgence a pu la sauver.

Suite : mardi (7 juin)



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