Le personnel de l’aéroport de Schiphol reçoit une indemnité d’été de 5,25 EUR par heure

Pendant la période chargée de l’été, les employés de l’aéroport néerlandais de Schiphol près d’Amsterdam recevront une prime de 5,25 EUR brut par heure en plus de leur salaire normal. L’indemnité d’été s’applique également rétroactivement au personnel qui a travaillé pendant les vacances chaotiques de mai. La surtaxe fait partie d’un accord plus large entre l’aéroport et les syndicats pour rendre le travail à Schiphol plus attractif.

Les syndicats menaçaient auparavant des actions à grande échelle à Schiphol parce que la charge de travail à l’aéroport est trop élevée pour les agents de sécurité et les bagagistes, entre autres. Si aucun accord n’était trouvé avant le 1er juin, des grèves suivraient. Mardi, les parties ont déjà signalé qu’un accord avait été trouvé dans les grandes lignes. Le patron de Schiphol, Dick Benschop, a qualifié de « très juste » le fait que le personnel soit récompensé davantage pour son travail acharné.

Schiphol paie les surcoûts – entre 40 et 50 millions d’euros – de sa poche. En conséquence, le bénéfice de cette année sera inférieur. Les actionnaires tels que l’État néerlandais et les municipalités d’Amsterdam et de Rotterdam devraient donc recevoir moins de dividendes. Les compagnies aériennes n’ont pas à payer les coûts plus élevés.

Après le supplément d’été de 1,40 euros

Du fait de la prime d’été, un salarié qui travaille 160 heures par mois gagnera 840 euros brut, CNV calculé. Le régime s’applique jusqu’au 5 septembre pour les agents de sécurité, les femmes de ménage, les employés à l’enregistrement et les bagagistes et les employés des quais. Après cette période estivale, ce groupe de salariés percevra une allocation Schiphol de 1,40 euros brut par heure travaillée. Ce dispositif durera jusqu’au 1er septembre 2023. Par ailleurs, les frais de déplacement domicile-travail des personnels qui se déplacent en transports en commun seront intégralement remboursés.

Selon le syndicat CNV, qui qualifie l’accord « d’historique », il y a eu aussi de nombreux bruits inquiétants de la part de la sécurité. Les temps d’attente et l’incompréhension des passagers étaient si élevés aux heures de pointe que cela aurait conduit à des situations dangereuses. C’est pourquoi les syndicats ont demandé plus d’efforts à la Maréchaussée. Il est maintenant convenu que la police militaire sera prête à intervenir immédiatement dans les moments mouvementés.

Les syndicats accusent Schiphol depuis des années de transférer les problèmes de sous-paiement et de charge de travail aux nombreux sous-traitants de l’aéroport, tels que les huit sociétés de manutention qui y sont actives.

Des centaines de postes vacants

Selon CNV et FNV, le conseil d’administration de Schiphol a maintenant clairement indiqué qu’il « prend plus de responsabilités » pour les employés de l’aéroport. Les problèmes de foule et de longues files d’attente n’ont pas encore été résolus immédiatement. Des centaines de postes restent à pourvoir et le nouveau personnel n’est pas suffisamment formé du jour au lendemain.



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