Pfizer vendra sa participation dans Haleon, sa coentreprise de santé grand public avec GlaxoSmithKline, après une cotation à Londres prévue le 18 juillet.

Le fabricant de médicaments américain s’est engagé à vendre ses actions de manière « disciplinée » et a conclu un accord de « commercialisation ordonnée » avec GSK pour s’assurer que les deux vendeurs ne déstabilisent pas les actions de la nouvelle société indépendante.

GSK a annoncé mercredi qu’il avait soumis le prospectus de Haleon à la Financial Conduct Authority du Royaume-Uni pour approbation et qu’il s’attendait à ce que les actions soient admises sur le segment de cotation premium de la Bourse de Londres le 18 juillet.

Le spin-off de la société de santé grand public – qui possède des marques telles que Sensodyne et Panadol – sera la plus grande cotation londonienne depuis une décennie.

GSK a refusé une offre de 50 milliards de livres sterling d’Unilever pour l’unité à la fin de l’année dernière, arguant qu’elle sous-évaluait la société. Haleon prévoit d’augmenter ses ventes de 4 à 6 % à moyen terme, à partir de près de 10 milliards de livres sterling par an.

Le fabricant britannique de médicaments détient une participation de 68% dans l’entreprise, tandis que Pfizer détient une participation de 32%. Avant la scission, GSK prévoit de percevoir un dividende de plus de 7 milliards de livres sterling.

Après la scission, les investisseurs de GSK détiendront au moins 54,5 % de la société, recevant une part de Haleon pour chaque action GSK qu’ils détiennent. Les mécanismes de financement conçus pour combler le trou dans le pot de retraite de GSK représenteront 7,5 % supplémentaires. GSK elle-même en détiendra jusqu’à 6 %, qu’elle revendra également au fil du temps pour financer des investissements dans son pipeline de médicaments et de vaccins.

La société a également annoncé une consolidation des actions de l’activité pharmaceutique restante pour assurer la comparabilité avant et après la scission.



ttn-fr-56