Berlin met en place les vaccinations obligatoires dans les hôpitaux et dans les établissements de soins


Berlin veut mettre en œuvre l’obligation nationale de vaccination corona pour les employés des hôpitaux et des soins à partir du 16 mars « de manière cohérente mais pragmatique ». C’est ce qu’a annoncé vendredi l’administration de la santé.

La bonne nouvelle est que le taux de vaccination des employés berlinois du secteur de la santé est nettement supérieur à celui de la population générale. Selon les enquêtes, il se situe entre 82 et 100 % dans les hôpitaux et environ 90 % dans le secteur des soins.

D’ici le 16 mars, les employés devront prouver à leur employeur qu’ils sont complètement vaccinés contre Corona ou qu’ils ont récupéré ou qu’ils ne peuvent pas être vaccinés pour des raisons médicales, selon la procédure. Ils ne peuvent être employés sans présentation d’un justificatif approprié.

Selon la loi sur la protection contre les infections, les employeurs doivent signaler les employés non vaccinés à partir du 16 mars. Afin de soulager les autorités sanitaires de Berlin, l’Office national de la santé et des affaires sociales (Lageso) est le bureau central correspondant. Ici, les données seraient d’abord vérifiées pour leur exhaustivité et leur plausibilité. Ce pré-tri sert également à donner une vue d’ensemble de la ville dans son ensemble et à surveiller les éventuels goulots d’étranglement dans les soins.


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Le bureau d’État transmet ensuite l’information – c’est-à-dire le rapport général sur la situation vaccinale et une « situation à risque » éventuellement menaçante dans les soins – aux autorités sanitaires des districts. Ceux-ci doivent demander aux employés les preuves manquantes et fournir des conseils et des offres de vaccination. Ils doivent également évaluer « l’évaluation des risques » et peuvent, si nécessaire, suspendre une procédure sur cette base pour le moment.

S’il n’y a pas de risque de menace d’approvisionnement, les autorités sanitaires doivent engager des poursuites pénales. Répondre à la question de savoir si, en dernier recours, ils interdiraient aux employés non vaccinés d’entrer ou de travailler est à la discrétion des autorités sanitaires, selon l’administration sanitaire.



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