D’une part la production sur le terrain, dans le tunnel et dans les puits, d’autre part la seconde vie avec le tourisme et la culture, les traditions, la gastronomie et le vin et la recherche. Ce sont les deux vies des mines, celles en activité et celles en fin de course, pour lesquelles de nouveaux scénarios s’ouvrent. Qui ne voient plus des mineurs engagés sous terre à la recherche de galène et de blende (dont sont extraits le plomb et le zinc), ou de soufre et de houille, de marne et de sel, mais des guides touristiques pour raconter un monde qui, dans certains cas, n’existe plus.

Journée nationale des mines

Ces activités seront précisément au centre des nombreuses initiatives promues lors de la quatorzième édition de la Journée nationale des mines (samedi 28 et dimanche 29) qui implique de nombreux sites dans toute l’Italie. Des lieux qui deviennent une destination pour des excursions et des visites guidées ou un lieu où auront lieu des conférences. Un événement promu par Remi-Ispra_Snpa, Mise, Aipai, Anim et Assorisorse avec le patronage du Conseil National des Géologues, EuroGeoSurveys et Amodo (Alliance for Sweet Mobility).

La deuxième chance

Les mines fermées ou non productives, parfois abandonnées, se préparent à une nouvelle voie. La seconde chance pour les sites miniers qui, au cours des dernières décennies, ont assuré l’approvisionnement en matières premières et, en même temps, contribué à la fois à la croissance technologique et industrielle et à la croissance économique. Un véritable patrimoine qui revit aujourd’hui de manière alternative, du nord au sud, en passant par les îles.

Les parcs miniers

Des parcs ont également vu le jour au fil des ans pour protéger les sites miniers abandonnés. Des structures qui, dans le cas de la Sardaigne, ont également obtenu la reconnaissance de l’Unesco, dans le but de valoriser l’archéologie minière et industrielle. Dans ce contexte, le Parc Géominier de Sardaigne, le Parc Minier de Sicile, le Parc Musée Minier des Marches et de l’Émilie-Romagne sont nés.

Les initiatives

Et ce sont précisément ces sites qui sont désormais orientés vers le nouveau parcours et seront au centre des deux journées rythmées par des visites guidées et des rencontres. Des expériences dans lesquelles les visiteurs pourront découvrir, comme dans le cas d’Arrone en Ombrie, les anciennes mines de lignite de la Valnerina, les « Mines de Buoncquiring », considérées comme « un exemple important d’archéologie industrielle ». Ou les mines de Cabernardi et Vollotica où il y eut, en 1952, l’occupation contre la décision de Montecatini de licencier plus de 800 ouvriers. Ou les siciliennes et sardes.



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