SIl semble incroyable qu’aux États-Unis, où la liberté est le fondement de la culture du pays, nous entendons si souvent nier un droit. Le fait est que, cependant, que l’avortement, ces derniers temps, semble être vraiment en danger.

Droit à l’avortement refusé dans l’Oklaoma

On ne sait toujours pas comment la Cour suprême s’exprimera concernant la révocation de l’arrêt historique Roe v. Wade, dans lequel il y a quarante-neuf ans, la pratique de l’avortement était légalisée aux États-Unis.

Cependant, il est certain que le gouverneur de l’Oklahoma, le républicain Kevin Stitt, a signé le projet de loi le plus restrictif sur la question de l’avortement dans tout le pays. Interdire l’interruption de grossesse à partir de la phase de fécondation et permettre aux citoyens de dénoncer ceux qui provoquent ou pratiquent l’avortement en connaissance de cause.

Seules deux exceptions autorisées : urgences médicales ou cas tels que l’inceste, le viol ou l’agression sexuelle s’il est signalé à la police.

Gloria Allred en 1989 lors d’un rassemblement pour la défense de la loi californienne sur l’avortement

Des actions en justice sont également autorisées contre ceux qui aident à l’avortement

Inspiré d’une loi votée par le Texas en septembre, ce texte, est immédiatement entré en vigueur dans tout l’Étatouvre la porte à des actions en justice initiées par des citoyens ordinaires contre des personnes soupçonnées d’avoir avorté.

Stitt est l’un des gouverneurs les plus anti-avortement. Déjà en septembre dernier, sur un post de Twitter avait écrit pour être le gouverneur le plus favorable à la vie du pays et qu’il travaillerait toujours « pour protéger la vie des enfants à naître ».

Pérou, heurts à la manifestation en faveur de l'avortement

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Concept qui il a fièrement répété aussi à cette occasion, confirmant la promesse faite à ses citoyens qu’en tant que gouverneur, il signerait chaque proposition de loi pro-vie qu’il était venu à son bureau.

Droit à l’avortement : prêt à bloquer la loi devant les tribunaux

La Centre pour les droits reproductifs condamné la loi et dans un Noter publié hier, il a déclaré que les organisations qui s’occupent de la justice reproductive, ils contesteront l’interdiction et essaieront de la bloquer devant les tribunaux.

Et aussi l’organisation Parentalité planifiéelorsque la loi a été adoptée par la législature de l’Oklahoma à la mi-mai, il a annoncé à cette occasion qu’il poursuivrait l’État.

Avant cette loi, l’Oklaoma c’était parmi les destinations des femmes texanes cherchant à avorter après l’approbation d’un texte similaire dans leur État.

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