Test DS9 : le chic sur prise


ESSAI DE VOITURELa grande limousine française est de retour sous la forme de la DS9. Avec son confort, son design et son luxe, il rivalise avec Mercedes, BMW et Audi qui dominent dans le segment supérieur.

La DS9 est gracieuse, élégante et joliment décorée. © Bart Hoogveld

DS9 E-Tense 360 ​​4X4 (360 ch/265 kW), à partir de 70 890 €

Une berline à quatre portes n’est pas très populaire aux Pays-Bas, mais se vend toujours bien dans le segment supérieur. Cette DS a l’air originale sous cette forme : gracieuse, soucieuse du détail et à l’intérieur elle est tout aussi authentique. Beaucoup d’efforts ont été mis sur la finition avec de beaux matériaux, qui respirent la qualité. Frappant est, entre autres, l’horloge analogique qui apparaît assez théâtralement au démarrage. Et dans la sellerie en cuir, nous voyons le motif du bracelet de montre que vous rencontrez souvent dans les voitures chères.

Vous êtes confortablement assis à l’avant comme à l’arrière. À l’arrière, l’espace considérable pour les jambes est particulièrement visible, mais si vous vous retrouvez là-bas à trois, le passager du milieu souffre de ce grand tunnel dans le plancher.

Carrément maladroit et inapproprié dans une voiture de ce prix est le contrôle de la climatisation caché dans l’écran tactile central. La position des boutons pour les commandes des vitres est également gênante : entre les sièges avant.

Bart Hoogveld

© Bart Hoogveld

Voir ici le prix et spécifications de tous les niveaux de finition DS9, collectés par AutoWeek.

Avec son moteur essence 1,6 litre, ses deux moteurs électriques et sa boîte automatique souple, la DS9 est belle et rapide (0-100 km/h en 5,6 sec.). Ce groupe motopropulseur (consommation test 1 en 22,7) amène aussi immédiatement le 4×4 avec lui. C’est juste dommage que l’hybride rechargeable puisse parcourir au maximum 41 km électriquement. Les concurrents se dirigent déjà vers les 100 km ces jours-ci.

De plus, cette limousine s’avère vive et légère à diriger et elle possède une suspension assez confortable, en partie grâce à une technologie intelligente. Si la caméra “voit” une mauvaise surface de route, l’amortissement est réglé plus en douceur pour mieux absorber l’impact. De plus, sa stabilité en ligne droite est bonne, mais il se comporte de manière trop agitée lors des changements de cap, à cause d’un châssis qui n’agit pas de manière adéquate. La suspension pneumatique, telle que celle proposée par certains concurrents allemands, n’est pas incluse ici.

Bart Hoogveld

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Plus
+ Transmission solide et souple.
+ 4×4.
+ Beaucoup d’espace pour les jambes à l’arrière.
+ Original, élégant et joliment décoré.

min
– La maniabilité pourrait être meilleure.
– Parfois maladroit à opérer.
– Autonomie limitée pour la conduite électrique.

La DS9 française n’a pas la maniabilité serrée qu’offre la concurrence allemande dans la classe supérieure. Mais il surprend par son design original, un intérieur joliment décoré et beaucoup d’espace pour les jambes à l’arrière. Son groupe motopropulseur hybride le rend ultra rapide.

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Aux Pays-Bas, nous ne verrons pas souvent la DS9, mais les fabricants s’en rendent compte. Ils voient principalement des opportunités en Chine. La DS9 est même construite en Chine et repose sur un châssis que Peugeot utilise pour la 508, mais pour cette DS, il a été allongé : la voiture est devenue exactement 18 centimètres plus longue.

Le coffre ne déçoit pas avec sa capacité de 510 litres. Pour le fonctionnement électrique du couvercle du coffre, vous devez payer pas moins de 500 euros, puis la technologie requise consomme également 3 litres supplémentaires de la capacité de charge.

DS a bien regardé ce que la concurrence dans la classe supérieure a à offrir. Par exemple, les sièges à l’arrière peuvent être refroidis ou chauffés moyennant un supplément et ils peuvent vous y masser. Ceci est courant sur les sièges avant de nos jours, mais reste rare à l’arrière.

La DS9 était déjà disponible aux Pays-Bas pendant un certain temps, mais il existe désormais la version la plus intéressante pour notre marché : une hybride rechargeable.

Quand la plupart des gens pensent au nom de DS, ils pensent toujours à l’emblématique Citroën des années cinquante. Ce modèle, populairement connu sous le nom de “Pike” en raison de son design épuré, allait devenir l’une des Citroën les plus importantes de tous les temps et est devenu une icône de style dans l’histoire de l’industrie automobile. Aujourd’hui, DS n’est plus un nom de modèle, mais une marque indépendante sous l’égide de Stellantis, qui comprend également Citroën, Peugeot, Fiat, Jeep, Alfa Romeo et Opel.

Des feux supplémentaires de couleur orange de part et d’autre de la lunette arrière sont destinés à évoquer le souvenir des clignotants caractéristiques du toit de la DS classique. Mais ici, il n’y a pas de clignotants. Également interdit par le législateur; il suffit maintenant de les installer près des feux arrière.

Remarquable : la jauge de batterie remonte très vite dès que l’on s’approche ne serait-ce que de la décharge. A 30 km par exemple. Et puis le compteur affiche soudainement zéro. Il est donc préférable d’avoir toujours quelques litres d’essence à portée de main dans le réservoir, si vous ne voulez pas caler.

La DS9 E-Tense 360 ​​4X4 (360 ch/265 kW) est proposée à partir de 70 890 €. Ensuite, vous obtenez le niveau de finition Performance Line +. Il existe un niveau de finition supérieur et il s’appelle Rivoli + (prix 73 790 €).

Dans notre vaste fichier Autotest vous trouverez tous les tests précédemment publiés.

Bart Hoogveld

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