Tourisme, l’Italie gagne deux positions dans l’indice Wef et entre dans le « top dix »


L’industrie du voyage et du tourisme montre des signes de reprise dans de nombreuses régions du monde après avoir été frappée avec des effets sans précédent par la pandémie de Covid-19 mais il doit faire face à la nouvelle urgence de la guerre en Ukraine. Le Japon (premier), les États-Unis (deuxième), l’Espagne (troisième), la France (quatrième) et l’Allemagne (cinquième) sont en tête de liste, tandis que l’Italie gagne deux positions et entre dans le « top dix » (à partir de la 12e de 2019 à la dixième place devant le Canada), surtout grâce à l’amélioration de son « environnement des affaires ».

C’est ce qui ressort du Travel & Tourism Development Index 2021 publié par le Forum économique mondial qui classe 117 économies en fonction d’une série de facteurs cruciaux pour le développement, la durabilité et la résilience de leur secteur du voyage et du tourisme. L’indice global est le produit d’une moyenne pondérée de 112 indicateurs spécifiques qui mesurent le niveau d’efficacité des transports, de l’accueil, de l’offre culturelle et de la durabilité.

« Les fermetures dues à Covid ont une fois de plus souligné la contribution importante que les voyages et le tourisme apportent à de nombreuses économies à travers le monde – a expliqué Lauren Uppink, responsable de l’aviation, des voyages et du tourisme au WEF -. À une époque où le monde sort progressivement de la pandémie, les économies doivent investir dans la construction d’un environnement solide et résilient pour offrir la bonne expérience de voyage et de tourisme pendant de nombreuses décennies à venir.

La nouvelle interrogation

Alors que le tourisme international et les voyages d’affaires dans l’ensemble sont toujours inférieurs aux niveaux d’avant la pandémie, souligne le rapport, la reprise du secteur a été renforcée par des taux de vaccination plus élevés, un retour à des voyages plus ouverts et une demande croissante de tourisme national et axé sur la nature. De nombreuses entreprises et destinations se sont adaptées à cette dynamique changeante de la demande.

La pénurie de main d’oeuvre

L’un des problèmes auxquels le secteur devra faire face est celui de la pénurie de main-d’œuvre après le coup porté par le Covid. Une situation déjà vécue en Italie où il est difficile de trouver personnel saisonnier, comme l’a également souligné le ministre du Tourisme, Massimo Garavaglia, qui parle d’un besoin d’emploi d’environ 300 à 350 000 profils. Le rapport du Forum économique mondial cite une enquête auprès d’anciens travailleurs américains du tourisme selon laquelle plus de la moitié ne retourneront pas à leur emploi précédent, tandis qu’un tiers a l’intention de changer de secteur à la recherche d’un salaire plus élevé, de meilleures conditions de travail et de plus de flexibilité.



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