C’est pourquoi de nombreux Sud-Coréens ont peur des fans

En Corée du Sud, le mythe de la “mort des fans” persiste depuis des décennies. Cela stipule que les gens meurent s’ils font tourner leurs ventilateurs du jour au lendemain. Bien qu’un danger réel n’ait jamais été prouvé, les vendeurs coréens continuent de mettre en garde contre l’utilisation des appareils. TECHBOOK explique ce qu’est le mythe.

En Corée du Sud, il y a une peur qui est étroitement liée aux fans. Cela va même si loin que le personnel de l’hôtel recommande aux clients d’éteindre complètement le ventilateur la nuit ou d’utiliser sa fonction de minuterie. Beaucoup de ces appareils ont cette fonction là pour prévenir une éventuelle mort par asphyxie, hypothermie ou empoisonnement. Depuis les années 1930, les journaux sud-coréens ont signalé à plusieurs reprises des décès mystérieux associés aux ventilateurs.

Selon le mythe, l’appareil est censé créer un vide à travers le courant d’air, ce qui provoque des difficultés respiratoires. C’est pourquoi il est également dangereux de le mettre directement devant soi, surtout lorsque la fenêtre est fermée. De plus, il consomme l’oxygène de l’air et produit du CO dans le processus2, ce qui pourrait empoisonner celui qui dort. Et si cela ne suffisait pas, l’appareil pourrait également créer une hypothermie dans la pièce, ce qui pourrait vous geler à mort du jour au lendemain.

Le mythe des fans en Corée du Sud a fait l’objet d’une enquête scientifique

Pour aller au fond du mythe, de nombreuses études ont exploré le phénomène. Selon le MONDE Rim Chun-Paek, professeur d’énergie à l’Institut KAIST de Daejeon en Corée du Sud, a démontré des changements de valeur minimes ou nuls causés par les ventilateurs. Mais peu importe le nombre d’études démystifiant le mythe, la population continue de s’y accrocher.

Les médias continuent d’alimenter la superstition avec des reportages. Même le gouvernement sud-coréen aurait joué son rôle. Parce qu’ils ont même déconseillé aux utilisateurs d’acheter des ventilateurs pendant la crise énergétique des années 1970. Les experts pensent que le mythe lui-même, le cas échéant, est responsable de ces décès. Selon l’effet nocebo (le contraire de l’effet placebo), quelque chose d’inoffensif peut avoir un effet négatif sur quelqu’un s’il croit fermement en ses effets. Mais c’est aussi très peu probable. En fait, les personnes en question sont plus susceptibles d’être décédées d’un coup de chaleur, et un ventilateur se trouvait à proximité.



ttn-fr-35