Les flics et moi acculés par des fans agressifs du NAC, juge les règles


Les agents ont été acculés il y a un an après le match de football entre le NAC Breda et le NEC. Ils n’étaient plus sûrs de leur vie. Un certain nombre d’entre eux ont été tellement touchés, au propre comme au figuré, qu’ils ont dû cesser temporairement de travailler. Le tribunal se prononcera lundi matin dans un procès contre une trentaine de fans du NAC pour leur participation aux émeutes.

Ce fut une orgie de violence après le match au Rat Verlegh Stadium de Breda. Le NAC venait de perdre le dernier match décisif pour la montée en Eredivisie (1-2). Les fans du NAC se sont avérés être un mauvais perdant : ils ont rejeté leur frustration sur la police et l’unité mobile (ME). Des pétards et des pierres ont été lancés.

« Les policiers chevronnés n’avaient jamais vécu cela. »

« Des policiers chevronnés ont dit qu’ils n’avaient jamais vécu cela auparavant, c’était si grave. » Par exemple, le président du tribunal a tenté de faire comprendre la gravité de l’affaire aux voyous (âgés de 17 à 43 ans) qui étaient jugés.

La plupart des suspects ont été accusés d’agression publique et de vandalisme. Le ministère public a exigé, entre autres, des peines de prison pouvant aller jusqu’à 100 jours et 200 heures de travaux d’intérêt général. Les agents croient qu’il y a eu tentative de meurtre et qu’ils ont droit à une indemnisation.

« J’avais peur de ne plus jamais revenir à la maison. »

Certains officiers ont raconté les violences du 23 mai de l’année dernière. « J’ai survécu, mais j’étais terrifié », raconte l’un d’eux. « J’avais peur de ne jamais rentrer à la maison. Ils ont reçu des coups de pied et des coups et ont été bombardés de barrières anti-écrasement, de feux d’artifice, de pierres et de bouteilles.

Les partisans du CNA ont tenté de s’introduire dans le stade à un moment donné. Lorsque cela a échoué, ils ont exprimé leur colère dans un bus de la police anti-émeute. Les occupants se sentaient comme des rats pris au piège. D’autres policiers anti-émeutes ont pu les secourir, après quoi les partisans ont pris pour cible les flics et les bus de la police. L’un de ces officiers a déclaré qu’ils voulaient le détruire « à cause d’un match de football perdu ».

En raison des règles corona en vigueur à l’époque, seuls 2500 spectateurs étaient autorisés dans le stade. L’élimination, énième revers sportif, était la dernière poussée pour continuer comme ça.

« Je dois m’asseoir sur les ampoules maintenant. »

Lors de l’audience, les suspects ont également pu s’exprimer. Tout le monde n’en a pas profité. Un homme du Brabant occidental, qui est juge de ligne à ses heures perdues, avait honte de ses yeux. Il a jeté une torche éteinte sur la police. « J’avais très honte de cela. Je ne suis pas du tout ce genre de personne. Un autre adepte a avoué qu’il avait fait quelque chose de stupide et qu’il devait maintenant s’asseoir sur les ampoules.

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