POURL festival du film de Cannes demain, samedi 21 mai, est le jour des deux Palmes d’Or. Et d’une actrice italienne pour la première fois dans le rôle de réalisatrice d’un long métrage.
Une histoire de famille, signée Cristian Mungiu
Palme d’Or en 2007 (pour le film 4 mois, 3 semaines et 2 jours), le réalisateur roumain Cristian Mungiu avec RMN prenez-nous en Transylvanie, quelques jours avant Noël. Matthias, qui est revenu dans son village natal après avoir quitté son emploi en Allemagne, veut voir son fils Rudi, qui grandit sans lui. Mais aussi son père Otto, laissé seul. Et il veut renouer avec Csilla, son ex-petite amie. Lorsque l’usine que dirige Csilla décide d’embaucher des salariés étrangers, la quiétude de la petite communauté est troublée : frustrations, conflits et passions resurgissent, brisant le semblant de paix qui régnait jusqu’alors.
Une satire du monde de la mode et des médias sociaux, par Ruben Östuld
Ruben Östuld, également anciennement Palme d’Or, apporte au festival Triangle de tristesse, une satire du monde de la mode et des réseaux sociaux. Au centre de l’histoire, les mannequins Carl et Yaya, beaux et irréfléchis. Ils sont invités à participer à une croisière de luxe en compagnie d’un groupe de passagers super riches, un oligarque russedes marchands d’armes britanniques et un capitaine alcoolique qui cite Marx.
Au début, tout semble instagrammable. Mais une tempête se prépare. Carl et Yaya se retrouvent comme ça abandonné sur une île déserte avec un groupe de milliardaires et l’un des nettoyeurs du navire. La hiérarchie est bouleverséepuisque la gouvernante est la seule à savoir pêcher.
Jasmine Trinca présente son premier travail
Aujourd’hui est aussi le jour de Marcel! de Jasmine Trinca, au festival en tant que jurée et auteur de sa première œuvreprésenté dans la rubrique Séances spéciales. Le protagoniste est une fille agitéeMaayane Conti, rencontrée dans le court métrage de Trinca, Être ma mère (2020) et Alba Rohrwacher, dans le rôle de la mère-artiste. Et puis, bien sûr, il y a lui, Marcel. Le chien.
En fin de compte, le Festival de Cannes vit quelque chose de surréaliste
Fumer fait tusser de Quentin Dupieux garantit la juste dose de surréalité bienvenue en fin de journée. Nous rapportons du catalogue, le synopsis inestimable : « Après un combat acharné contre une tortue démoniaque, cinq justiciers appelés « TABAC FORCE » sont sommés de se retirer pour renforcer la cohésion du groupe. Tout se passe à merveille jusqu’à Lézardin, empereur du mal, décide d’anéantir la planète Terre... «
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