Des données positives sur le front des hospitalisations pour Covid-19 en Italie : l’occupation des lits dans les services médicaux a en effet enregistré une baisse de 13 % en 7 jours, ainsi qu’une baisse de 5,9 % en réanimation. C’est ce qui ressort du rapport hebdomadaire de la Fondation Gimbe relatif à la période 11-17 mai. Les dernières données disponibles, relatives au 20 mai, marquent un plus bas historique d’hospitalisations depuis le début de l’année : 6 812 hospitalisations en service ordinaire et 307 en réanimation.
Les hospitalisations au plus bas cette année
Au 20 mai, le taux national d’emploi des malades du Covid était de 10,6 % dans le domaine médical et de 3,1 % en réanimation. Cinq Régions dépassent le seuil de 15 % dans le domaine médical, l’Ombrie atteignant 22,4 %, tandis que toutes les Régions sont sous le seuil critique de 10 % en soins intensifs. La baisse des hospitalisations pédiatriques se poursuit également. Dans l’enquête du 17 mai dans les quatre hôpitaux pédiatriques et dans les services pédiatriques des hôpitaux appartenant au réseau sentinelle Fiaso, une réduction de 15,9% des patients Covid a été observée. Les enfants jusqu’à 4 ans restent majoritaires parmi les moins de 18 ans hospitalisés soit 65% des patients (16% ont entre 0 et 6 mois) ; 19 % des patients hospitalisés ont entre 5 et 11 ans, tandis que 16 % ont entre 12 et 18 ans.
Ralentir la descente des infections
La baisse des infections au Covid-19 en Italie se poursuit mais ralentit. Toujours selon le rapport Gimbe, au cours des sept derniers jours, les positifs ont diminué de 14,8% contre 27,5% la semaine précédente. Les nouveaux cas hebdomadaires se sont élevés à 244 000 avec une moyenne mobile sur 7 jours de près de 35 000 cas par jour. Dans toutes les régions, il y a également une réduction en pourcentage des nouveaux cas : de -0,1 % en Sardaigne à -22,7 % en Calabre.
Gimbe : l’efficacité de la troisième dose diminue, la mortalité des personnes âgées augmente
Du rapport Gimbe, cependant, il ressort qu’en Italie, à partir de la mi-février, il y a une augmentation progressive du taux de mortalité chez les plus de 80 ans (de 28,8 à 40,1 décès pour 100 000 personnes) et – quoique dans une moindre mesure – dans la tranche d’âge 60-79 ans (de 3,4 à 4,9 décès pour 100 000 personnes), avec pour conséquence un nombre absolu très élevé de décès dans la population âgée, en particulier chez les plus de 80 ans.
Quatrième dose nécessaire
“Ces données – observe Nino Cartabellotta, président de la Fondation Gimbe – confirment hors de tout doute raisonnable qu’attendre l’automne pour effectuer la quatrième dose avec des vaccins” mis à jour “est très risqué pour les personnes vulnérables qui, au contraire, doivent recevoir le rappel supplémentaire 120 jours après la troisième dose, comme le confirme le document « Achèvement des calendriers de vaccination anti Sars-CoV-2 chez les sujets vulnérables » de l’Unité d’achèvement de la campagne de vaccination ».