Ukraine, Italie chef de la coalition Né en Bulgarie : 750 soldats prêts


Le Premier ministre, Mario Draghi, l’a annoncé hier au Parlement : “Nous sommes prêts à renforcer encore notre contribution en Hongrie et en Bulgarie avec respectivement 250 et 750 unités en ligne avec l’action de nos alliés”. Les chiffres supposés jusqu’à quel jour étaient inférieurs : entre les deux États balkaniques, au total, les plans prévus étaient de 600 soldats. Mais le scénario a changé. L’Italie deviendra le chef du groupe contingent des pays de l’OTAN situés en Bulgarie. Là, nous prendrons la responsabilité de Nation-cadre de l’Allenza.

L’Italie en tête de la coalition

La voie diplomatique pour résoudre le conflit entre Moscou et Kiev est une priorité pour l’Italie. Draghi l’a dit, comme l’ont confirmé le ministre des Affaires étrangères Luigi di Maio et le propriétaire de la Défense, Lorenzo Guerini. Les signaux sont continus et s’intensifient. Mais la force d’un État au sein de l’OTAN, ainsi que parmi les principaux pays de l’Union européenne, se mesure également à l’engagement militaire développé. Ainsi, pour l’Italie, devenir une nation-cadre en Bulgarie signifie assumer le leadership des États de l’OTAN présents dans cette zone. Avec la responsabilité du commandement et du contrôle, de la logistique, bref, un poste de direction. Sans aucun doute, notre poids politique augmente. Le drapeau italien sera agité au siège du commandement des opérations sur le territoire bulgare. L’augmentation prévue du quota de 350 à 750 est devenue inévitable et conséquente. Pour la plupart, des unités de l’armée.

Le dialogue Draghi-Guerini

Entre la Primature et le ministère de la Défense, les contacts et les discussions sont à tout moment. Suite à la publication du troisième décret sur l’envoi d’armes en Ukraine, la procédure d’envoi de soldats en Bulgarie et en Roumanie est en cours de préparation. Dans le premier cas, l’accélération, sur le plan politique, se fait de nos jours. Lors du Conseil européen des affaires étrangères format défense à Bruxelles le 17 mai, Lorenzo Guerini a rencontré en marge le collègue de Sofia, Dragomir Zakov, ancien diplomate et ancien représentant de l’Etat bulgare à l’OTAN. A cette époque, le ministre italien a pu remercier Zakov d’avoir accepté la proposition de l’Italie d’être Nation-cadre après le oui du gouvernement de Sofia. Guerini au Conseil de l’UE a réitéré la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la “boussole stratégique” et des “stratégies à l’échelle de l’UE pour la sécurité maritime, spatiale, aérienne et cyber, ainsi que de renforcer la coopération industrielle”.

Développements industriels

Mais le pari avec la Bulgarie n’est pas seulement stratégique sur le plan militaire. Il y a aussi le profil industriel : un point décisif et primordial pour le ministre Guerini. Avec Sofia, il y a une discussion qui dure déjà depuis un certain temps sur les sous-marins. Le général Luciano Portolano, secrétaire général de la Défense et directeur national de l’armement, l’avait dit lors de son audition au Parlement. L’enjeu est l’achat de deux de nos sous-marins de classe Sauro (Salvatore Pelosi et Giuliano Prini), dont Fincantieri, les chefs d’état-major respectifs de la marine ont déjà parlé. L’accord avec le modèle Gtg (gouvernement à gouvernement) est en cours de définition. L’accord pourrait représenter pour la marine italienne l’entrée dans le scénario décisif de la mer Noire aujourd’hui.À proximité, à Bucarest, Portolano a participé le 18 mai à la huitième édition de Black Sea Defence and Aerospace 2022, la plus grande exposition de militaires d’Europe de l’Est, matériel d’aviation et de sécurité. Avec le conflit en cours, ce sont plus que des opportunités stratégiques.



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