Les valeurs européennes de paix et de liberté se heurtent aujourd’hui à l’agression d’un pays voisin, plus grand et plus fort. Cela nous place devant certaines interrogations : la tentative de faire reculer l’histoire par ceux qui prétendent avec la violence des armes imposer leurs choix à un pays moins grand et moins fort est inattendue et surprenante ». Ces valeurs ne peuvent pas être « sacrifiées en se déchirant » par rapport aux réponses à apporter. C’est ce qu’a déclaré le président de la République, Sergio Mattarella, lors de la cérémonie du 800e anniversaire de l’Université de Padoue.
La liberté est indivisible, elle doit être activement défendue
« La liberté n’est pas divisible et n’est pleinement obtenue que si les autres en jouissent aussi, elle se réalise avec celle des autres. Il n’y a pas de pleine liberté si les autres n’en ont pas. C’est vrai à l’intérieur d’un pays, c’est vrai dans la communauté internationale. Cela nous pousse à ne pas fermer les yeux, à nous engager pour la restauration du droit international ». Il y a des « valeurs qu’il faut cultiver, défendre activement », a ajouté le président de la République devant les étudiants padouans.
L’antidote à l’orgueil et à la violence est la culture
«L’humble cherche la vérité, celui qui cultive l’orgueil est convaincu qu’il la possède. Je voudrais recommander aux étudiants de ne jamais tomber dans cette tentation, de toujours cultiver le doute et l’esprit critique, c’est ce qui nourrit la liberté et les rend conscients du complexe de valeurs qui se sont développées en Europe », a fait valoir le chef de l’Etat. . « L’antidote à l’orgueil, c’est la culture. Cela souligne l’importance des lieux de diffusion, d’élaboration et d’approfondissement de la culture. C’est ce que font nos universités : l’antidote à l’orgueil, l’arrogance, l’arrogance, la violence c’est la culture ».