Le Scudetto 99 inspire Milan : c’est comme ça qu’on gagne au dernier sprint

A Pérouse, les Rossoneri de Zaccheroni ont dû retenir la Lazio : le triomphe entre le but de Bierhoff et les cris de Galliani

Le Milan qui a remporté le Scudetto lors de la dernière journée du 23 mai 1999 a célébré grâce à sept victoires consécutives. Ces jours-ci, Milan a remporté cinq succès consécutifs.

Le dimanche 22 mai, lors du « presque anniversaire », Stefano Pioli n’avait besoin que d’un match nul, tandis que la version d’Alberto Zaccheroni en avait besoin d’un match nul, avec la Lazio à un point seulement. Mais un scudetto jusqu’au dernier but est à nouveau proposé dans cette semaine décisive des Rossoneri.

De l’obscurité au titre

Le jour du choc direct avec la Lazio est la veille de Pâques : il se termine 0-0, l’équipe de Sven Goran Eriksson reste sept points devant les Rossoneri. Parmi lesquels on note de timides signes d’abandon : « Pour le Scudetto, ça devient coriace », avoue Adriano Galliani. Et Zaccheroni : « Je n’ai jamais parlé de victoire finale ». Que Milan soit venu pendant deux ans sans même participer aux coupes d’Europe, passant des invincibles de Fabio Capello aux matchs amicaux du mercredi pour les sponsors, à tel point qu’il n’y a pas eu d’engagements internationaux sur les journées dédiées à la Ligue des champions. Même les retours d’Arrigo Sacchi, à la place d’Oscar Tabarez, et de Fabio Capello n’avaient pas ébranlé l’équipe. Ce Milan a aussi navigué dans l’insécurité : il a passé les changements de propriétaires, l’incertitude économique, le renoncement à l’Europe, la reconstruction confiée aux pavillons, désormais représentés par Paolo Maldini, alors que Leonardo et Zvonimir Boban quittaient déjà le club à l’époque d’Elliott. Maldini, Leonardo, Boban : trois qui étaient sur le terrain à Pérouse il y a 23 ans.

Objectifs et succès

Leur Milan a battu la Lazio lors de l’avant-dernière journée, battant Empoli avec trois buts d’Oliver Bierhoff, celui qui ces derniers jours, entendant parler du sprint pour le titre, a déclaré : « Si Milan remporte le Scudetto, je serais heureux pour les joueurs, pour les fans qui ont attendu longtemps, les managers, mais surtout Paolo Maldini ». Même le dernier jour, l’Allemand avec 19 buts et les 34 matchs joués laisse sa marque. Puis il se retrouve à errer dans le champ torse nu, couvert d’un drapeau italien. Et dans le vestiaire il déclare : « Le but dans le match décisif est très important, mais un championnat ne vient jamais pour un but ou un seul match. C’est le résultat du travail de tout le groupe, Zac et le club ont permis nous a permis de travailler sereinement, nous avons bien fait de grandir mais de rester tout aussi sereins. Le groupe a grandi de jour en jour. Nous avons été avantagés par le fait que nous avions peu de responsabilités au début. Nous y sommes allés tranquillement… ». Même le Milan d’Ibra et Giroud est passé tranquillement, hors de nombreux pronostics pour le titre. Au lieu de cela, il est toujours en avance.

La dernière tension

Comment préparez-vous un rendez-vous aussi important ? Zaccheroni fait preuve de sérénité lorsqu’il descend du bus, mais il dit « qu’il a dû travailler dur pour apaiser la tension dans tout le groupe ». Disposant de deux résultats sur trois, Pioli devra peut-être travailler moins, mais savoir maintenir la tranquillité lui fait du bien. La tension passe alors, se montrant aussitôt plus forte. Même si Pérouse n’est pas dans la situation de Sassuolo, étant donné qu’elle est dans la balance sur le ravin de la relégation, seules onze minutes s’écoulent au Curi lorsque Guglielminpietro bat Mazzantini ; la demi-heure est dépassée d’un peu quand Bierhoff double. Pourtant, Milan Rapaic, malgré son nom, ne rentre pas : faire semblant de revenir à Sala et faute de penalty du défenseur. Nakata a inscrit le but du 1-2, et un super arrêt d’Abbiati contre Bucchi doit être décisif à neuf minutes de la fin. Cependant, Pérouse est sauvée car Salernitana ne s’impose pas à Plaisance. Dans les réjouissances collectives, Galliani dans les tribunes se déforme de joie pour une exultation démesurée, le président Silvio Berlusconi n’est pas au stade mais téléphone à l’entracte pour suggérer son bras droit pour garder son sang-froid. Qui connaît les rires entre les deux en se souvenant de l’épisode.



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