Meurtre de Snapchat : voici comment les suspects s’accusent mutuellement

La montagne de preuves semble immense. Et pourtant, Jeroen L. a catégoriquement nié la semaine dernière toute implication dans le meurtre de Gradus Haisch. Il a été sauvagement tué en mars de l’année dernière dans la banlieue de Wouwse Plantage. Selon son avocat, il ne reste qu’un seul meurtrier possible : sa compagne, mais aussi la fille de la victime.

C’était la grande question à l’approche du procès contre Jeroen : que dit-il de cette soirée fatale ? D’ailleurs, l’affaire a pris une belle tournure plus d’une semaine avant l’audience. Après tout, les deux suspects étaient censés être dans la pièce. Mais peu avant le grand jour, la fille de la victime a engagé un autre avocat, qui a désormais besoin de temps pour prendre connaissance du dossier.

Il appartenait donc à Jeroen de clarifier la série de preuves que le ministère public avait trouvées contre lui. Au cours d’une plaidoirie d’une heure et demie, son avocat s’est efforcé de démystifier chacun d’entre eux et d’expliquer pourquoi tout peut s’expliquer de manière très logique.

Pourquoi il a commandé un couteau peu avant le meurtre, par exemple. Pourquoi il a pris un faux rendez-vous avec la victime via Marktplaats. Pourquoi il a fait des « courses » le jour même, comme une nouvelle paire de chaussures et une bouteille d’eau de Javel. Et pourquoi il a supprimé tous ses messages avec la fille de Gradus peu après le meurtre.

Curieux de connaître l’histoire de Jeroen et de son avocat ? Et qu’est-ce que cela signifie pour l’affaire contre sa petite amie ? Vous l’entendrez dans le nouvel épisode de notre podcast The Snapchat Murder.



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