Il y a de la tension, mais aussi du soulagement. “Une victoire qui donne du courage au citoyen”, c’est ainsi que Esther Limonard, de l’association DURF (De Ursemmerhof Recreational Family), qualifie lundi la décision du tribunal d’arrondissement. La centaine de sportifs membres de l’association ne doivent pas pour l’instant quitter leur emplacement au parc de loisirs Ursemmerhof à Ursem. Cela ne vaut pas pour une trentaine d’autres, ils doivent partir dans les cinq jours.
Les récréateurs d’Ursemmerhof sont impliqués dans un conflit depuis des années bataille juridique avec le propriétaire, qui envisage de transformer le camping en parc de chalets de luxe. C’est pourquoi le loyer des vacanciers actuels, qui séjournent souvent au camping depuis des décennies, a été supprimé. “Nous nous battons pour la justice et nous ne serons pas renvoyés”, a déclaré Esther Limonard du DURF.
Les récréatifs refusent de partir et se sont donc adressés au tribunal. Les récréateurs avaient tort et ont donc fait appel. Le propriétaire du parc de loisirs n’a pas voulu attendre l’appel. Il a engagé une procédure sommaire et a exigé que les vacanciers quittent quand même le parc. “Mais le juge du tribunal de grande instance n’y voit pas d’intérêt urgent et cela veut dire que nous pouvons rester pour le moment. C’est une très bonne nouvelle”, estime Esther Limonard.
La déclaration ne s’applique pas à tous les amateurs de loisirs
Selon le juge, les projets du propriétaire de transformer le parc en parc de chalets de luxe ne sont pas suffisamment concrets pour faire fuir les vacanciers. Bien que le propriétaire affirme être en discussion avec de nouveaux investisseurs désireux de financer le plan, il n’y a pas de convention d’achat. Aucun permis n’est requis pour commencer. Il y a aussi un créancier qui a saisi le terrain, ce qui empêche la vente du parc récréatif.