L’équipe de Luis Enrique s’impose au Parc des Princes à 7 points de Marseille
Lyon n’est pas encore prêt à remettre en cause le leadership du PSG. Le résultat au Parc des Princes le dit, mais aussi la solidité avec laquelle l’équipe de Luis Enrique a géré le match final de la quinzième journée. Victoire nette, obtenue avec des buts de Dembélé, Vitinha sur penalty et Ramos. Le sceau de Mikautadze n’a servi à rien, se moquant de Donnarumma mais n’a jamais vraiment inquiété entre les poteaux. Le PSG reste solidement en tête, et Lyon cinquième à -12. Hiérarchies respectées.
renonciations
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D’abord, quelques nouvelles comme d’habitude pour le PSG. Luis Henrique, qui n’a pas convoqué Skriniar – premier signe de divorce – renonce également au capitaine Marquinhos, préférant aligner deux défenseurs centraux gauchers : Pacho et Beraldo. Et il laisse aussi sur le banc l’attaquant Ramos, mais surtout Barcola. A sa place, Doué avec Dembélé faisant office d’attaquant. Ce sont eux deux qui débloquent le score dès la 8ème minute : Doué perce du gauche et du bas sert à l’intérieur de Dembélé qui place une frappe à ras de terre au fond des filets.
Douche froide pour Lyon qui s’est présenté avec Mikautadze comme attaquant et non comme capitaine Lacazette, sur le banc à l’instar de l’imaginatif Fofana. Et même si le créatif Cherki est sur le terrain, l’enchaînement gauche parisien à la 13e minute charge à nouveau le tir. Avec Mendes au service à l’intérieur de Doué qui évite Matic mais est mis à terre par Tolisso : penalty clair, Vitinha se transforme. Deux nuls déjà à la 14e minute.
Tris
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La double avance paralyse les visiteurs, également hypnotisés par les dribbles de l’équipe locale qui, à la 33e minute, est proche de marquer un triplé, avec Beraldo qui passe le ballon sur le corner de Hakimi depuis la droite. Seul Cherki se rebelle et invente à la 40e minute une passe en profondeur entre trois adversaires pour Mikautadze, qui dépasse Donnarumma d’un lob puis se moque de lui. Il y a des étincelles et Gigio reçoit l’avertissement. En seconde période, le PSG a toutefois apprivoisé le jeu et pris peu de risques, même au-delà des remplacements.
Sage rétablit en effet l’attaque avec Lacazette, Fofana et Benrahma, en réponse à la refondation défensive de Lucho avec les insertions de Marquinhos et Hernández. Et aussi l’ancien Barcola à la place de l’imprécis Lee. L’impasse est restée jusqu’à la fin lorsque Barcola a défié Perri depuis la gauche. Le Brésilien refuse, mais Ramos, entré pour Doué, suit pour le trio. Le PSG est toujours à +7 sur Marseille et Monaco de De Zerbi, qu’il affronte déjà mercredi avant le prochain tour, et encore en début d’année au Qatar pour la super coupe.
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