Questions interdites – Dans ces cas, il est permis de mentir pendant l’entretien


Pendant l’entretien, vous ne devez pas faire semblant, rester aussi détendu que possible et toujours répondre honnêtement aux questions que l’employeur potentiel pourrait vous poser. Mais comment le candidat doit-il réagir si des questions illégales surviennent lors de l’entretien ?

Étiquette d’entrevue

Pour de nombreux débutants, l’entretien d’embauche est une situation stressante qui doit être maîtrisée avec brio. L’ouverture et l’honnêteté sont généralement la clé du succès, mais dans des cas particuliers, le mensonge est même autorisé lors des entretiens d’embauche.

C’est le cas lorsque l’employeur potentiel pose des questions qui ne sont pas autorisées lors d’un entretien. Or, ces questions sont souvent posées au demandeur. Il est donc important de réagir correctement à cette situation, le mensonge pouvant également être utilisé comme un instrument.

Lors de l’entretien, les questions qui n’ont aucun rapport avec le poste pour lequel vous postulez sont généralement interdites. Les questions ne doivent pas non plus donner lieu à des soupçons de discrimination de quelque nature que ce soit.

Les questions spécifiques qui ne peuvent pas être posées lors d’un entretien ou celles auxquelles il n’est pas nécessaire de répondre honnêtement sont clarifiées ci-dessous.

Les questions interdites

Les sujets tabous comprennent avant tout les questions particulièrement privées. L’employeur potentiel n’a pas le droit de se renseigner sur la planification familiale du demandeur. Il n’est donc pas nécessaire de répondre du tout ou de manière incorrecte à la question du désir d’avoir des enfants, sans que le demandeur n’ait à craindre des conséquences futures.

Cette catégorie comprend également des questions sur l’état matrimonial actuel ou l’orientation sexuelle personnelle. Ces sujets privés ne sont pas non plus pertinents pour l’employeur et ne doivent donc même pas être évoqués lors de la conversation.

Si l’employeur potentiel interroge le candidat sur sa situation financière ou son état de santé actuel, il est également autorisé à mentir ou à garder le silence. Il en va de même pour les handicaps physiques ; le demandeur n’a pas à s’en expliquer.

Le demandeur peut également user d’un pieux mensonge s’il est interrogé sur son orientation politique et religieuse. Ces informations ne sont considérées comme pertinentes pour l’activité envisagée que dans très peu de cas. Par exemple, il est important pour l’employeur à quelle confession appartient un professeur de religion.

Enfin et surtout, l’origine ethnique, la nationalité ou le pays d’origine ne doivent pas jouer un rôle décisionnel lors du processus de candidature.

Cela permet au demandeur de répondre à des questions interdites

Si l’une des questions mentionnées est néanmoins posée lors d’un entretien, le candidat dispose des trois options de réponse suivantes.

Le candidat pourrait simplement se fier à la vérité, et l’employeur potentiel pourrait même la prendre de manière positive. Parfois, la vérité fait même le jeu de vous, par exemple si le planning familial est déjà terminé ou s’il n’y a aucun désir d’avoir d’enfants, cela pourrait aider le demandeur dans le processus de candidature.

Il convient toutefois de montrer clairement à l’employeur que la question n’est pas pertinente pour l’entretien.

La deuxième option pour répondre à une question illégale serait de ne pas répondre ou de refuser de commenter. Cependant, le candidat peut ici rapidement se tromper, car le silence peut être interprété par l’employeur comme signifiant que le candidat a quelque chose d’important à cacher. En tant que candidat, vous devez donc indiquer clairement que la question vous semble trop personnelle ou non pertinente. Mais cela demande du tact afin d’étouffer le conflit de la manière la plus charismatique possible.

La troisième et dernière méthode est le mensonge blanc évoqué précédemment. Si le demandeur recourt au mensonge blanc, il doit le transmettre de la manière la plus crédible possible. Le demandeur peut répondre facilement et en toute confiance et n’a pas à craindre de conséquences futures si la question initiale n’était pas légalement autorisée.

Il est seulement important de savoir exactement à quelle question on peut répondre par un mensonge. Parce que les questions qui ne sont pas autorisées lors de l’entretien peuvent varier d’une situation à l’autre. Les questions concernant les opinions politiques sont certainement pertinentes pour le poste si le candidat postule pour devenir rédacteur de discours pour un parti particulier. Ou encore, les soignants doivent expliquer les maladies antérieures liées au travail si on les interroge à leur sujet. Il en va de même pour les prestataires de services financiers lorsque les candidats sont invités à fournir des informations sur leur niveau d’endettement.

Henry Ely / équipe éditoriale finanzen.net

Sources d’images : Lisa S. / Shutterstock.com, baranq / Shutterstock.com



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