Il existe une menace de pénurie de nouveaux commandos aux Pays-Bas. Cette année, seulement quatorze personnes ont été ajoutées, alors que selon la Défense, quarante nouvelles personnes sont nécessaires chaque année. Le secrétaire d’Etat à la Défense Gijs Tuinman, lui-même ancien commando, exprime ses inquiétudes.
En 2022, la force a accueilli 24 nouveaux collègues opérationnels à Roosendaal, également appelés opérateurs des forces spéciales. En 2023, ce nombre était de 31 et cette année, le compteur s’est arrêté à quatorze.
« Rendre la formation moins difficile met les gens en danger »
C’est inquiétant, car en moyenne quinze personnes quittent les opérations actives chaque année. Alors que la situation actuelle dans le monde nécessite de nombreux opérationnels. Le commandant Huub Smeets le souligne ANNONCE.
Rendre la formation moins difficile n’est pas une solution, selon Smeets. Ensuite, selon lui, vous mettez les gens en danger.
La pointe de l’épée
Le secrétaire d’État Tuinman ne souhaite « certainement pas » non plus revoir les exigences à la baisse. Il qualifie les forces spéciales – commandos, mais aussi marines – de « super importantes » pour notre sécurité. Il les appelle « la pointe de l’épée ».
Selon lui, la plus grande idée fausse est que les gens pensent que les commandes impliquent des muscles. “Mais c’est dans la tête.”
Moins d’opérations
Selon le président du syndicat des personnels civils et militaires de la défense, Jean Débie, si le flux finit par devenir trop mince, la seule solution est de mener désormais moins d’opérations.
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