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Roula Khalaf, rédactrice en chef du FT, sélectionne ses histoires préférées dans cette newsletter hebdomadaire.
Le président Emmanuel Macron a choisi l’un de ses premiers alliés, le politicien centriste François Bayrou, comme quatrième Premier ministre cette année, alors qu’il cherche à stabiliser les troubles politiques en France.
Cet ancien combattant de 73 ans combine une vision de l’économie axée sur le marché et un soutien à des mesures de justice sociale telles que la taxation des riches.
Bayrou a également demandé que davantage de pouvoirs soient transférés de Paris au reste du pays.
Sa nomination est intervenue après une réunion de près de deux heures à l’Elysée, jugée tendue et qui a conduit Macron à reconsidérer d’autres noms à la dernière minute.
L’alliance de longue date de Bayrou avec Macron pourrait s’avérer un irritant pour l’opposition au Parlement français sans majorité.
Son prédécesseur, Michel Barnier, ancien négociateur du Brexit, a été renversé la semaine dernière par l’Assemblée nationale après un peu moins de trois mois de mandat. Barnier a chuté lors d’un vote de censure sur son projet de budget de réduction du déficit.
Bayrou sera confronté aux mêmes difficultés pour naviguer dans un Parlement divisé en trois blocs irréconciliables et pour adopter un budget pour l’année prochaine.
La France est sous pression pour réduire son déficit, qui s’élèvera à 6 pour cent de la production nationale d’ici la fin de l’année, soit bien au-dessus de la limite européenne de 3 pour cent du PIB.
C’est une histoire en développement