La crise de Manchester City s’aggrave.
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Manchester City est le champion en titre de la Premier League.
Il a en fait soulevé la pole de la ligue pour quatre printemps consécutifs maintenant.
C’est pourquoi la récente performance de l’équipe est particulièrement déroutante. Avec sa structure de pouvoir actuelle, City n’a pas l’habitude de perdre des matchs.
Néanmoins, le bilan des dix derniers matchs montre une victoire, deux nuls et jusqu’à sept défaites. Le ballon est tombé entre leurs mains un nombre inimaginable de 23 fois.
La dernière humiliation a été ressentie mercredi, lorsque la Juventus a battu City 2-0 en Ligue des champions. Ce résultat met en péril la pérennité du groupe de Manchester en Europe. L’équipe occupe désormais la 22e place du classement du méga-classement, tandis que les 24 meilleurs se qualifient pour le tour suivant.
Au prochain tour, ils affronteront le PSG sur leur terrain du Parc des Princes. Le futur adversaire se retrouve juste en dessous de la ligne à la 25e place. Il faut aussi absolument une victoire.
Le côté spirituel
La rencontre de Ligue des champions entre la Juventus et City a été médiatisée dès la révélation du calendrier des matchs. Lorsque le jour du match est arrivé, deux grands clubs ont tenté de trouver le bon type de mélodie.
La Juventus n’avait remporté que deux des dix matches précédents. Mercredi, il a en revanche été nettement plus efficace devant le but.
– Nous avons eu des occasions de marquer des buts, mais maintenant nous avons l’impression que chaque attaque de l’adversaire est dangereuse. On est parfois bâclé dans les duels et on tente des choses trop compliquées, appartenant au capitaine de l’équipe Ilkay Gündoğan a admis dans une interview télévisée.
L’esprit d’équipe commence également à se fissurer. Weston McKennie après avoir atteint le but 2-0 Rubén Dias s’est retourné tout de suite Joško Guardioli attribuant à moitié cela à une erreur d’étiquetage.
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Au même moment, Gündoğan leva les mains en l’air en signe de frustration et Bernardo Silva tourné le dos aux autres. Elekieli a déclaré que tout ne va pas non plus dans le vestiaire de City.
– Et bien sûr, il y a aussi un côté mental à cela, car la confiance en soi est très importante. Cela se voit dans des situations individuelles, même si le joueur perd le ballon, il perd immédiatement son rythme.
– L’adversaire n’a même pas besoin de faire quelque chose d’extraordinaire quand cela nous affecte déjà.
“Est-ce qu’il a dit ça?”
Les commentaires de l’Allemand sont également venus du manager celui de Pep Guardiola aux oreilles. Et il ne les aimait pas.
– Il a dit ça ? Non, cela ne s’est pas produit aujourd’hui. Nous n’avons pas perdu beaucoup de ballons, a commencé Guardiola dans une interview à la chaîne TNT.
– Je ne suis pas d’accord avec İlkay. Bien sûr, c’est un endroit serré, mais à quelques exceptions près, nous avons bien joué. Il faut également rendre hommage à la Juventus pour la façon dont elle a joué et défendu.
L’automne dernier est de loin la phase la plus faible de la carrière d’entraîneur de Guardiola. Cependant, l’entraîneur catalan a souligné qu’il n’y avait aucun problème dans le vestiaire.
– L’esprit est bon. Nous sommes heureux quand nous gagnons et pas quand nous perdons. Que peut-on y faire ? Devons-nous nous apitoyer sur notre sort ? Changeons cela et passons à autre chose.