À Lucques pour Photolux nous n’y sommes pas allés, mais nous n’hésitons pas à en parler parce que la ville est magnifique et vaut le détour et parce que chaque festival, comme nous l’avons dit, est l’occasion de faire connaissance.
Le beau pays ? est le curieux titre qui a le seul mérite d’être remarqué pour ce point d’interrogation. Peut-être que Photolux a voulu poser la question ou sans trop d’effort laisser entendre que peut-être nous ne sommes plus Le beau pays. Le fait est qu’à la question implicite, nous répondrions que oui, nous sommes toujours ce beau pays, malgré notre grossièreté et la dégradation de la politique. Absolument oui, Le beau pays C’est ce dans quoi nous vivons et ce que nous sommes reconnaissants de pouvoir photographier et raconter. Sans ce point d’interrogation, le titre aurait peut-être été plus évident, mais plutôt réaliste.
F Italie
Le programme comprend une observation approfondie de l’Italie. Nous mentionnons ceux qui nous semblent les plus intéressants.
On commence par une rétrospective du maître Massimo Vitali, Sous ce soleil, édité par Matteo Balduzzi.
Massimo Mastrorillo est exposé avec Meurtre blanc, une enquête sur des décès au travail sans rapport avec eux en Italie.
Comme c’est le cas depuis de nombreuses années, l’archive est le maître, l’exégète par excellence et la voici donc FortepanVive l’Italie édité par Chiara Ruberti. Intéressant et émouvant car le comme nous étions il ne craint aucun rival, il vise droit au cœur et le conquiert toujours.
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