Par mesure de précaution, la police berlinoise a interdit plusieurs manifestations anti-israéliennes annoncées dans la capitale jusqu’au 15 mai. Photo : alliance photo / ZUMAPRESS.com / Christian Lohse
Par Miriam Krekel
Par précaution, la police berlinoise a interdit plusieurs manifestations anti-israéliennes. Un commentaire de la rédactrice en chef de BZ, Miriam Krekel.
Pendant des années, les politiciens de Berlin ont regardé les manifestations de haine antisémite se dérouler dans nos rues. Des slogans contre les concitoyens juifs, des hommes agressifs (principalement) souhaitent la mort des Juifs. En tant que sénateur de l’Intérieur, Andreas Geisel a tenté de faire interdire ces manifestations devant les tribunaux – et a échoué.
Une nouvelle décision montre désormais qu’il est possible d’agir contre elle : la police a interdit cinq rassemblements entre le 13 et le 15 mai. Il a été établi qu' »il existe un danger immédiat que les rassemblements se traduisent par des exclamations incendiaires et antisémites, la glorification de la violence, la transmission d’une volonté d’utiliser la violence et, par conséquent, des intimidations et des actes de violence ».
Enfin un signal clair que les personnes de confession juive doivent se sentir en sécurité dans la capitale.
Les employés de la bibliothèque centrale de Tempelhof prennent également position pour la démocratie et la liberté. Plusieurs livres sur les extrémistes de droite y ont été endommagés.
Apparemment, certaines personnes voulaient supprimer des informations. Mais ils ont un peu mal calculé : les livres sont remplacés et les employés prévoient plusieurs événements d’information – bien sûr sur et contre l’extrémisme de droite.
