Alors que certains concours Pnrr sont désertés – le dernier cas est celui pour la 5G signalé mercredi 11 mai par la Sole 24 Ore mais déjà les écoles maternelles du Sud avaient fait sensation en raison du sous-dimensionnement de la demande – d’autres  » astreintes  » « Les programmes présentent un excès de projets par rapport aux ressources financières. La semaine dernière, l’annexe Infrastructures du Def pour les chapitres de la régénération urbaine, des métros et des pistes cyclables l’a certifié, mais sur une enquête plus minutieuse d’autres plans ou appels d’offres ont mis sur le banc des projets éligibles qui n’ont pas accès (pour l’instant) à financement. Une réserve de projets qui peut être dépensée immédiatement en cas de « Plan B » du PNR, mais aussi de compléments financiers au Plan, de refinancement national complémentaire ou encore simplement en cas de perte en cours de route d’autres projets PNR et l’occasion se présente d’une correction continue du Plan. Ci-dessous un premier bilan des postes de dépenses qui alimentent déjà cette réserve de bons projets pour un avenir plus ou moins immédiat.

Régénération urbaine

L’appel à projets du Plan intégré pour la qualité de vie (Pinqua), lancé avant le NRRR puis sur le Plan, a rencontré un vif succès et se propose comme le levier principal d’une nouvelle génération de projets de régénération urbaine, connectés à la délivrer un logement. 159 projets ont été sélectionnés et financés pour une contribution publique de 2,816 millions, financée par le PNR. Pour ces projets, le processus se poursuit et des accords ont été signés qui imposent des délais stricts à respecter. Mais non moins intéressante est cette réserve de 112 projets restés en suspens, pour une contribution publique demandée de 1 446,6 millions. Maintenant, ils sont en ligne, attendant un financement supplémentaire que le MIMS espère toujours provenir du PNR, s’ils se débarrassent des ressources, ou alternativement d’autres fonds européens ou nationaux. Le fait pertinent est qu’il existe une réserve de projets prêts pour un nouvel investissement important pour donner encore plus d’organigramme à l’investissement de régénération urbaine dans les villes italiennes.

Métros

Dans l’éventail des projets de métros et plus généralement de transports collectifs rapides pour les villes, il reste encore 3,778 millions à réunir, répartis entre 21 projets exclus pour l’instant du Pnrr et des compléments nationaux (au total 28,8 milliards alloués ). Il y a toutes les grandes villes : Milan avec six projets mais un montant assez faible de 375,9 millions ; Naples avec cinq projets et un montant de 1 448,98 millions ; Rome avec trois projets et un montant de 1 293 millions (ici le refinancement de la ligne C se distingue avec 1 210 millions) ; Turin avec deux projets et 226 millions ; Catane avec deux projets et 143 millions ; Gênes et Cagliari avec un projet chacune et respectivement 74 et 13 millions. L’annexe Infrastructure de la Def a re-proposé le sujet en détail, avec le calcul des besoins financiers. Beaucoup de ces projets pourraient difficilement entrer dans le Pnrr faute de délais, mais il ne faut pas oublier qu’il existe un plan national complémentaire (à ce jour 30 milliards) qui évolue en lien très étroit avec le Pnrr et respecte tous les critères du Pnrr sauf la date limite à 2026.

Pistes cyclables

Il manque 2 022 millions d’euros pour financer les pistes cyclables encore sèches ou en quête de financements supplémentaires. Ils sont une composante fondamentale du chapitre sur la mobilité durable. Huit tronçons concernés : Piste cyclable Tyrrhénienne (599 millions), Piste cyclable Adriatique (164 millions), Venise-Turin (127 millions), Piste cyclable Sardaigne (290 millions), Piste cyclable Apulienne (41 millions), Piste cyclable Magna Grecia ( 442 millions) Véloroute Garda (298 millions), Trieste-Lignano Sabbiadoro-Venise (59 millions).

Déchets, le chapitre végétal

Chez Mite, les deux appels liés à l’économie circulaire affichent jusqu’à présent complet en termes de candidatures et de montant relatif. Le premier, clôturé en mars dernier, est celui pour la construction de nouvelles usines de gestion des déchets et pour la modernisation des structures existantes, qui a commencé avec un budget de 1,5 milliard et qui s’est plutôt clôturé avec des demandes de 6,3 milliards (dont 3,3 milliards de les régions du sud). Au bilan, en somme, avec un excédent de 4,8 milliards. Les bénéficiaires sont représentés par les egato (les organes gouvernementaux de la zone territoriale optimale) et, en leur absence, par les municipalités.



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