Àla plupart des gens, le nom de Louise Joie Brown ne dira pas grand-chose. Pourtant, sa naissance le 25 juillet 1978 à Oldham, en Angleterre, pourrait être considérée comme l’une des découvertes scientifiques les plus importantes du XXe siècle. Louise a été la première au monde à être conçue par fécondation en éprouvette grâce à un groupe de scientifiques obstinés qui croyaient au progrès à tout prix. Joiefilm Netflix disponible à partir d’aujourd’hui 22 novembre, raconte non seulement son histoire mais celle des pionniers Queen seulement une décennie, ont donné au monde de nouvelles possibilités de vie, payer un prix personnel et moral élevé.
Joie, l’intrigue du film Netflix
Cambridge, 1968. La jeune femme et têtu infirmièreembryologiste Jean Purdy (Thomasin McKenzie) se présente au service du biologiste Robert Edwards (James Norton) participer en tant que responsable de laboratoire à d’importantes études expérimentales sur le traitement de l’infertilité de mammifères. La réunion avec le groupe de travail et avec Edwards se passe bien. Jean est une fille intelligente, passionnée par le sujet et qui en a immédiatement compris le potentiel.
Edwards est convaincu qu’il peut également aider l’espèce humaine incapable de concevoir naturellement. Son optimisme est contagieux. Face à ses expériences, la communauté scientifique locale fait preuve d’un fort scepticisme. De même, ignore les résultats prometteurs du gynécologue senior Patrick Steptoe (Bill Nighy). Dans son hôpital d’Oldham, grâce à ses études laparoscopiques, il essaie de nouvelles méthodes pour guérir les femmes souffrant d’anomalies du système reproducteur, incapables de donner naissance à des enfants.
La fécondation assistée, la révolution scientifique
Les deux incompris unissent leurs forces: ils ont constitué un groupe de volontaires, des couples stériles désireux d’avoir un bébé. En utilisant les ovules et le liquide séminal, ils essaient la nouvelle technique de fécondation extra-utérine en laboratoire. JeanQue elle est une catholique pratiquantefréquente l’église locale et vit avec sa mère très religieuse (Joanna Scanlan), est heureuse de pouvoir aider les femmes en difficulté.
Après avoir découvert que le Dr Steptoe pratique l’avortement légal dans le seul but d’éviter les conséquences dangereuses des avortements clandestins, entre dans une crise profonde. Les premiers résultats sont encourageants: les embryons in vitro sont fécondés. Néanmoins, la commission médicale refuse les fonds nécessaires pour continuer l’installation. Mais ce n’est pas seulement la communauté qui ne comprend pas les deux expérimentateurs. Les journaux attaquent Edwards et Steptoe tous les jours, accusé de vouloir remplacer Dieu.
Jean est lui aussi submergé par cette vague de haine. Le curé qui la connaît depuis qu’elle est enfant lui demande de ne plus se présenter à l’église. Il y a des tensions avec la mère. Enfin, le contact permanent avec les volontaires de l’expérience et leurs espoirs de maternité la rendent vulnérable. Jean souffre d’endométriose : son destin de femme sans enfant rend son métier encore plus difficile. Les trois protagonistes n’abandonnent pas et, 10 ans plus tard, le temps et la science leur donneront raison.
Joiec’est une histoire vraie
Le nouveau film Netflix n’est pas seulement l’adaptation cinématographique d’un événement réelcelle de 3 braves Britanniques unis par une noble cause. C’est aussi l’histoire intime et personnelle des deux scénaristes Jack Thorne et Rachel Mason. Comme mari et femme, ils ont vécu à la première personne le processus difficile et fatigant de la fécondation in vitro.
Dans Joie ainsi se conjuguent l’histoire publique et l’expérience personnelle, qualifiée de douloureuse et qui a mis le mariage à l’épreuve. En 2010, Robert Edwards a reçu le prix Nobel pour la médecine précisément pour les études sur la fécondation in vitro. Cependant, il n’a pas oublié de remercier Steptoe et Purdy.
Joie, la critique
Le réalisateur Ben Taylor (Éducation sexuelle) évite toute concession au pathétique et la spectaculaireisation de la douleur maintenir un regard chirurgical sur l’histoire. Le style est sec et émotionnellement sobre, voire trop sobre. Même s’il ne s’agit pas d’un défaut, le drame parfois, cela ressemble plus à un documentaire du National Geographic qu’à un sujet dans lequel l’humanité est au centre de l’histoire.
Ce ton détaché et peu participatif il est souligné par les vieilles ambiances académiques anglaises, au point de devenir sombre et étouffant dans les moments les plus dramatiques. Les meilleurs moments sont ceux où l’attention passe du côté scientifique de l’histoire au côté privé. Les 3 excellents protagonistes s’affrontent intérieurement avec eux-mêmes entre ce qu’il est juste de faire et ce qu’il est juste de croire.
Un dilemme éthique Que méritait une enquête plus approfondie. Edwards et Steptoe ne reculent jamais face au mur hostile de leurs pairs, qui les définissent comme les pères de Frankenstein. En même temps, ils éprouvent un sentiment tangible de frustration de ne pas pouvoir transmettre le sens révolutionnaire de leur découverte. Le point de vue de Jean ça devient encore plus difficile comme ça divisé entre foi religieuse et foi scientifique. Deux faces d’une même médaille qui parlent d’aide et de proximité mais avec des méthodes qui semblent inconciliables.
Un excellent casting
Les liens serrés un trio d’acteurs principaux infuse Edwards, Steptoe et Purdy une bonne dose de courage et une touche d’extravagance décontractée. Bill Nighy (Le beau jeu) il donne au personnage ses qualités humoristiques bien connuesfaisant de lui un médecin qui ne se laisse jamais dominer par son cynisme inné.
Thomasin McKenziedéjà un excellent interprète en Jo Jo Lapin, retours à sa tenace infirmière touches d’humanité. Mais c’est James Norton (Nulle part spécial) être le moteur du film donnant au Dr Edwards un optimisme enthousiaste.
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