EN DIRECT – La journaliste Saskia Belleman est présente au procès. Suivez l’affaire via ses tweets au bas de cet article.
L’officier a cité des conversations trouvées sur un téléphone Google Pixel qui se trouvait dans le Renault Kadjar avec lequel les suspects ont fui après l’attaque du 6 juillet de l’année dernière.
Un inconnu a donné des instructions aux deux suspects. Ils étaient censés commettre le meurtre ensemble, mais Delano G. a rejeté ce plan. « Je le fais en solo. je le finis. Je vais tirer ce truc de kk à travers son corps de kk. » Les hommes ont reçu une photo de Peter R. de Vries avec le texte. « Vous devez avoir ce chien. »
Après le meurtre, Delano G. et Kamil E. ont envoyé un message ravi au client : « Frère, cette balle lui a traversé la tête. Deux fois. Tout a giclé. Agréable. »
image macabre
L’officier : « La facilité et le sang-froid avec lesquels ils parlent de la vie et de la mort brossent un tableau macabre. » Une enquête a montré que les deux hommes utilisaient le téléphone. Les messages étaient écrits en polonais et en néerlandais.
Le ministère public vise une audience sur le fond de l’affaire les 7 et 15 juin, mais il est très douteux que cela soit réalisé. La défense du tireur présumé Delano G. s’est plaint – encore – abondamment du fait que tout le monde dans le dossier est anonyme : des témoins oculaires aux experts, en passant par les policiers, les procureurs et le juge d’instruction. Selon l’avocat Ronald van der Horst, il est impossible pour la défense d’évaluer par elle-même la fiabilité de toutes ces personnes et leur motivation. Cela menace le droit à un procès équitable pour les suspects, dit-il.
Van der Horst veut pouvoir entendre lui-même 88 témoins. Le ministère public estime que la défense n’a pas suffisamment étayé ces demandes.
L’affaire se poursuit jeudi après-midi.