LEL’hiver 2024 s’annonce comme une saison difficile pour l’économie de nombreuses familles italiennes, pris sous l’emprise de la hausse des prix cette grève à la fois les nécessités de base et les activités récréatives. La hausse des prix, qui dure depuis des années, érode le pouvoir d’achat, rend de plus en plus difficile le fait de joindre les deux bouts et oblige les gens à revoir leurs habitudes de consommation.
Hausse des prix, produits alimentaires de première nécessité de plus en plus chers
A partir du panier, la hausse spectaculaire des prix des denrées alimentaires Cela a eu un impact profond sur les familles. Les plus fortes augmentations de prix note l’Observatoire national Federconsumatori, concernent les prix des produits de première nécessité, tels que pâtes, huile, riz, farine et painavec des augmentations allant jusqu’à 84% par rapport à 2014. Ces augmentations exponentielles ont malheureusement contraint de nombreux Italiens réduire la consommation de certains aliments, évoluer vers des produits de moindre qualité Et pour augmenter les achats dans les magasins discount.
Des pâtes au pain, le Top 10 des produits les plus chers
L’Observatoire a analysé un panier de 100 produits essentiels, en comparant les prix actuels avec ceux de 2014, et a établi un classement des 10 produits ayant subi les plus fortes hausses de prix. Ce sont :
- Pâtes (1 kg) : +84%, passant de 1,55 euros à 2,85 euros.
- Huile d’olive vierge extra (1 litre) : +81%, passant de 6,64 euros à 11,99 euros. Cette augmentation est en partie imputable aux difficultés de production liées au climat.
- Biscottes (1 pack) : +64%, passant de 1,70 euros à 2,79 euros.
- Riz (1 kg) : +52%, passant de 2,79 euros à 4,25 euros.
- Farine (1 kg) : +51%, passant de 0,96 euro à 1,45 euro.
- Thon en conserve (1 kg) : +50%, passant de 13,50 euros à 20,30 euros.
- Purée de tomates (1 litre) : +50%, passant de 1,33 euros à 1,99 euros.
- Sucre (1 kg) : +39%, passant de 1,29 euros à 1,79 euros.
- Pain (1 kg) : +33%, passant de 3,30 euros à 4,38 euros.
- Café au bar (1 tasse) : +20%, passant de 0,98 euros à 1,18 euros.
Augmente sur tout, les vacances au ski deviennent pour quelques-uns
Parmi les augmentations, il n’y a pas que les produits essentiels. Des augmentations encore plus fortes ont également touché les vacances ou les week-ends à la neige. Les vacances au ski classiques, autrefois un loisir accessible à beaucoup, deviennent un luxe pour très peu de personnes.
Des forfaits de ski à des prix fous
Dans ce cas, c’est Assoutenti qui signale une augmentation des avalanches dans tout le secteur montagneux, avec le les forfaits de ski qui ont connu des augmentations allant jusqu’à 30% au cours des trois dernières années. Dolomiti Superski, par exemple, a augmenté le prix du billet journalier de 23,9 % par rapport à 2021, tandis qu’à La Thuile l’augmentation était de 19,1 % et à Courmayeur de 19,6 %.
La situation est encore plus grave à Bormio, où le tarif journalier des forfaits de ski a augmenté de 28,3% par rapport à 2021, et à Livigno, où l’augmentation a été de 27,9%. Des augmentations similaires sont également enregistrées pour les abonnements: dans la Vallée d’Aoste, les augmentations de prix sont de 23,7% par rapport à 2021, à Livigno de 21,3% et à Bormio de 17,4%.
Des hôtels et séjours peu accessibles
En plus des forfaits de ski, les coûts des installations d’hébergement augmentent également. Pour un séjour d’une semaine, du 30 décembre 2023 au 6 janvier 2024, en chambre double, les prix peuvent varier d’un minimum de 1 745 euros à Courmayeur à un maximum de 83 000 euros pour une « maison de luxe » à Cortina d’Ampezzo.
Assoutenti et Federconsumatori ensemble contre les augmentations
Assoutenti et Federconsumatori ils dénoncent ces augmentations comme injustifiéesd’autant plus que le coût de l’énergie est désormais derrière nous et que l’inflation est inférieure à 1 %. Augmentez cela ils nuisent également au secteur du tourisme et ils découragent les Italiens, et désormais aussi les étrangers, de consommer des produits essentiels et de passer leurs vacances en Italie.
Par ailleurs, Federconsumatori souligne la nécessité d’interventions concrètes de la part du gouvernement pour lutter contre le coût de la vie élevé et soutenir les familles en difficulté, proposer une révision des taux de TVA sur les biens de consommation et des mesures contre la pauvreté énergétique et alimentaire. Sans intervention décisive, affirme l’association, la situation risque de s’aggraver encore, pénalisant avant tout les familles aux revenus moyens-faibles.
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