La nouvelle variante du MPOX a fait son apparition aux États-Unis. Ceci est rapporté par l’American Health Service CDC Samedi. Il s’agit de la variante dite clade 1b du mpox, qui circule depuis des mois au Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda. Les États-Unis sont le sixième pays hors d’Afrique où la nouvelle variante du MPOX, anciennement connue sous le nom de virus de la variole du singe, a été identifiée.
Il s’agit d’une personne en Californie qui a récemment voyagé aux États-Unis depuis l’Afrique de l’Est et qui a eu de légères plaintes. Il ou elle a été soigné immédiatement après son retour aux États-Unis et est depuis lors mis en quarantaine chez lui. Selon le ministère de la Santé, le risque de contracter le virus « reste faible » pour le public.
Il existe deux variantes de mpox. Le groupe 1 est originaire du Congo, le groupe 2 d’Afrique de l’Ouest. Cette dernière variante rend généralement les gens moins malades.
Cet été, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’état d’urgence international en raison du nouveau type de MPOX, qui frappe particulièrement durement la population du Congo. Au moins un millier d’habitants sont déjà morts du virus. Jusqu’à présent, trente mille infections y ont été enregistrées. L’OMS a demandé à d’autres pays de faire don de vaccins. La campagne devrait nécessiter environ dix millions de vaccins.
Vaccination
La campagne de vaccination au Congo a démarré début octobre. Selon certains responsables de la santé, le nombre de cas de MPOX dans ce pays africain se stabilise, signe possible d’un ralentissement de l’épidémie.
Selon l’OMS, environ 200 à 300 infections ont été signalées chaque semaine au Congo ces dernières semaines. En juillet, il y en avait encore près de 400 par semaine. Mais selon l’OMS, seulement 40 à 50 pour cent des infections suspectées sont officiellement diagnostiquées et le virus continue de se propager dans certaines parties du pays.
Le Service de santé africain estime que le Congo a besoin d’au moins 3 millions de vaccins MPOX pour arrêter le virus, et que 7 millions supplémentaires sont nécessaires pour le reste de l’Afrique. Jusqu’à présent, l’OMS et d’autres pays ont alloué 900 000 vaccins à neuf pays africains touchés par le virus. Ils s’attendent à ce que 6 millions de vaccins soient disponibles d’ici la fin de cette année.
Débat
Plus tôt cette année, un débat a éclaté à la Chambre des représentants sur la question de savoir s’il fallait ou non fournir les vaccins MPox. La ministre Fleur Agema (Santé, PVV) a souhaité que les Pays-Bas disposent d’un « stock sûr » de 100 000 vaccins au cas où les Pays-Bas connaîtraient une épidémie de MPox.
La Chambre, tout comme le RIVM et les propres responsables du ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports, souhaitaient que l’Agema fournisse 13 200 des 100 000 vaccins à l’Afrique. Huit factions parlementaires – dont le parti de coalition NSC – ont soumis une motion visant à déployer immédiatement 13 200 vaccins dans les zones touchées en Afrique. » La motion a été adoptée à la majorité de la Chambre.
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