L’équipe d’Eccheli peine mais gagne 3-2. Première victoire historique de Mint dans la plus haute compétition européenne
Le premier était bon. Une victoire âprement disputée contre l’équipe grecque de l’Olympiacos de l’entraîneur Andrea Gardini marque les débuts de Mint Monza en Ligue des champions. Après un mauvais départ dans cette première partie de saison, avant-dernière place du championnat avec cinq défaites et seulement deux victoires au tableau ; l’équipe de Brianza a connu le succès dans la compétition européenne.
MONZA-OLYMPIAKOS 3-2 (20-25, 25-20, 26-28, 25-23, 15-8)
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Une solide équipe de Monza a remporté son premier succès historique en Ligue des champions en battant l’Olympiakos 3-2 lors de son premier match. Un jeu aux mille visages, pas toujours beau, mais auquel la Monnaie reste toujours attachée en termes d’attitude, surmontant les difficultés de l’époque. Eccheli trouve la clé du succès sur le banc, en introduisant d’abord Lawani (MVP avec 18 points) puis Marttila, décisif en finale. Pour les Grecs, Atanasijevic a été excellent (23), mais à distance, la baisse physique était évidente et les erreurs (45 à la fin) en étaient la conséquence logique. Eccheli commence avec Kreling comme directeur face à Szwarc, Zaytsev et Rohrs dans la formation de départ, Beretta et Averill au centre avec Gaggini comme libéro. Gardini, entraîneur des Grecs, répond avec Travica-Atanasijevic en diagonale, Pajenk-Tzourits (c’est-à-dire Djuric) au centre, Perrin et Koumentakis latéraux avec Tziavras libre. Début équilibré, avec Szwarc inspiré (6 points à 13 tous) et une attaque à domicile fluide. Mais les Grecs, avec un bon départ de Koumentakis, ont répondu par un contre : 6 dès lors, avec 3 de Tzourits presque consécutivement, deux de Szwarc et un de son remplaçant Lawani, ce qui a permis aux invités de s’échapper à 17-21 et contrôle jusqu’à la finale 20-25. Monza répond, profitant des nombreuses erreurs des Grecs, prenant l’avantage 6-2 en début de seconde période. Les invités redémarrent, mais avec du caractère Mint protège l’écart, chevauchant un superbe crescendo de Lawani en attaque (4 points à la mi-temps avec 4/4 en attaque). Troisième set avec des grands noms : à 12 tous Atanasijevic est déjà à 6 à la mi-temps, Zaytsev à 5. Les échanges s’allongent et les erreurs diminuent. Lawani continue de rager, mais la balance demeure (23-23). Zaytsev est éliminé mais Eccheli capte une touche du filet sur le contrôle vidéo qui donne aux locaux le premier point de set, même si à la troisième tentative l’Olympiakos passe 26-28 (Atanasijevic 10 dans le set). Quelques échanges et Eccheli lance Marttila (pour un Rohrs terne), et c’est un break qui mène à 8-5. Les Grecs font match nul à 11, mais commencent à commettre des erreurs (6 erreurs d’affilée, 4 en attaque) et Mint s’échappe 16-13. Cela ne dure pas longtemps, car l’équilibre reste jusqu’à 22-22 : alors le blocage de Beretta sur Atanasijevic vaut le coup décisif pour 25-23 qui envoie le match au tie-break. Monza profite de l’inertie : 4-1 clôturé par l’as d’Averill (bonne performance du défenseur central américain). L’Olympiakos est visiblement en réserve, tandis que Monza a l’énergie de Marttila et Lawani pour le guider. Le break 7-0 au tour de service du Finlandais oriente le match vers le premier succès historique de l’équipe de Brianza (15-8 et 3-2) en Ligue des Champions.
Monza: Lawani 18 points, blocs d’équipe 7, as d’équipe 5.
Olympiakos: Atanasijevic 23 points, blocs d’équipe 10 (Tzourits 5), as d’équipe 5.