Parmi les femmes, âgées de 23 à 68 ans, qui accusent d’Arvor d’agression sexuelle, 16 ont témoigné par leur nom. Deux d’entre eux ont choisi de rester anonymes.

Par exemple, l’une des femmes, Marie-Laure Eude-Delattre, se souvient d’événements remontant à 1985. « J’ai été violée par M. Patrick Poivre d’Arvor. J’avais 23 ans et il m’a fallu 36 ans pour déposer un rapport », a-t-elle déclaré au début du programme.

« Il a fermé la porte », dit Eude-Delattre. « Et puis je l’ai vu aussi nu qu’un ver, se frottant sur le canapé. J’étais sous le choc, je n’ai pas bougé. »

« Nous sommes désormais unis »

Les témoignages des vingt femmes de Mediapart ne sont pas le début de la tempête dans laquelle se retrouve l’ex-présentatrice de JT. Jusqu’à présent, dix-sept femmes ont porté plainte contre PPDA. Huit d’entre eux l’ont fait pour viol. Au total, 27 femmes ont désormais témoigné contre PPDA dans la presse ou devant un tribunal, dont deux qui étaient mineures au moment des faits allégués.

L’écrivaine française Florence Porcel a également porté plainte contre d’Arvor en février 2021. Une information judiciaire sur cette plainte est actuellement en cours à Nanterre.

« Nous n’avons plus peur de lui, car nous sommes désormais unis », a déclaré Porcel. L’écrivain fait référence à #MeTooMedia, un groupe fondé en novembre dernier par des femmes qui accusent PDDA d’agressions et de violences sexuelles.

L’ancien patron de TF1, Nonce Paolini, a déclaré en réponse qu’il « comprenait la souffrance de ces femmes », mais a insisté sur le fait qu’il ignorait les événements allégués.



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