Le but a été décidé par le penalty du Turc à la 48e minute. En seconde période, les Nerazzurri ont résisté aux attaques anglaises
San Siro accompagne le cri d’Hakan et tend la main pour viser les étoiles. L’Inter se débarrasse d’Arsenal grâce à une défense de fer et remonte à 10 points. Trois victoires en quatre matches de Ligue des Champions sans encaisser de but. La seule équipe avec une défense blindée avec l’Atalanta. Un penalty de Calhanoglu décide en première mi-temps (1-0). Quand il se rend sur place, cela devient une phrase : 19 sur 19 pour les Nerazzurri. La bande aux Inzaghi vise ainsi les huitièmes de finale avec des yeux affamés, audacieux et calculateurs. Le chiffre d’affaires de la Ligue des champions a encore une fois porté ses fruits, notamment compte tenu de l’arrivée de Naples à San Siro.
les fentes
—
Arteta se présente avec la réputation d’un joueur à Guardiola. Il sort du brouillard avec son survêtement sombre, ses schémas de corner, le faux neuf de Havertz et le capitaine Saka placé à gauche en croque-mitaine. Mais en première mi-temps, il se tient à l’écart, les bras croisés et regarde l’Inter couler hardiment : à la 2e minute, Dumfries frappe la barre transversale d’un tir du pied droit, à la 3e minute, Calhanoglu tire à côté du poteau, tandis qu’à la 40e minute Frattesi insère et place une croix. Les choix d’Inzaghi confirment sa vigilance avant le match contre Naples : Bastoni, Mkhitaryan, Dimarco, Thuram et Barella absents.
Le but de Calha
—
Les coins d’Arsenal sont venimeux. Le schéma, déjà proposé en Premier League, est simple : quatre joueurs se placent à cinq pas du deuxième poteau et attendent le ballon coupé au milieu, en plein centre de la petite surface. Sommer – un gardien d’un peu plus d’1,80 m, un facteur à prendre en compte – doit repousser le ballon avec sa grosse main à trois reprises, et ce n’est pas facile. Les joueurs visent à le gêner en utilisant sa taille, mais le Suisse sait garder ses gants hauts. Ce qui a permis à l’Inter de continuer à courir, ce sont les passes de volée de Taremi, qui a bien fait d’envoyer Lautaro et Dumfries vers le but avec quelques ballons en profondeur. Le tournant s’est produit quelques minutes seulement avant la fin de la première mi-temps. Taremi – toujours lui – envoie le ballon dans la main de Merino suite à l’élaboration d’un coup franc : penalty net. Le garçon de Mannheim, Hakan Calhanoglu, est sur place. Le dix-neuvième penalty inscrit par les Nerazzurri était un tir facile du pied droit qui provoquait la blessure (45e). Curiosité : la dernière erreur avec une équipe du club remonte à 2016. A cette époque, il était la star du Bayer Leverkusen.
résistance
—
En seconde période, l’Inter a enfilé son casque et a compris le message. Furieux, Arsenal s’est réveillé et veut consolider son invincibilité. L’habituel corner cinglant permet à Dumfries de stopper sur la ligne (59e), tandis que Sommer repousse le tir du pied gauche de Havertz depuis la lucarne (60e). À ce stade, Inzaghi laisse tomber le trio d’as – Barella, Thuram et Mkhitaryan -, le tout après avoir vu San Siro applaudir Lautaro pour avoir récupéré un ballon sur la ligne de sortie, sous la courbe sud. Arsenal rejoint Saka et remporte quelques corners. L’arme secrète d’Arteta. Mais la meilleure occasion fut une frappe du pied gauche de Havertz déviée par Bisseck, l’un des meilleurs sur le terrain (75e). Inzaghi se réfugie, couvre la défense avec un 5-4-1 et ne tient haut que Thuram. La résistance est payante. Et l’Inter se dirige vers Naples invaincu en Ligue des Champions. San Siro s’endort paisiblement.
© TOUS DROITS RÉSERVÉS