Un employé de Nokia a causé des millions de dollars de dommages à l’entreprise en décembre 2019. Il est désormais accusé d’interférence aggravée dans les télécommunications.
Lauri Olander / KL
Un syndic d’une cinquantaine d’années a participé à une grève de manière discutable en décembre 2019.
Un homme qui travaillait dans le laboratoire de télécommunications de Nokia Solutions and Networks Oy a débranché les câbles d’alimentation de trois soi-disant armoires de télécommunications.
L’alimentation électrique de tous les équipements de la ferme a été coupée et la communication des données vers les serveurs a été interrompue dans le monde entier. La production de logiciels liés à la technologie de téléphonie mobile 5G de l’entreprise est restée inopérante pendant des heures.
Le procureur requiert actuellement une peine de prison avec sursis contre l’homme de 55 ans pour atteinte aggravée aux télécommunications. Selon le procureur, les agissements de cet homme ont causé un préjudice financier considérable à l’entreprise, au moins un million d’euros.
Pressé et négligent
La procédure a débuté début novembre devant le tribunal de district de Länsi-Uusimaa.
L’homme admet avoir débranché la prise, mais nie avoir commis le crime. Selon ses dires, il n’avait aucune intention de nuire aux systèmes d’information de son employeur, bien au contraire.
Il affirme avoir tenté de protéger les systèmes d’information dont il était responsable lors de la grève. Au moment des événements, l’homme agissait comme confident de hauts fonctionnaires et participait à l’action revendicative en tant qu’agent de grève.
Selon l’assignation, les appareils ne sont pas déconnectés de la même manière, même pour des travaux de maintenance, et les appareils en question n’étaient pas sous la responsabilité de l’homme ou de son équipe. En raison des actions de cet homme, d’importants travaux de test ont été interrompus à Espoo. Les problèmes étaient mondiaux.
Le coup de feu est arrivé
matériel de litige
L’homme fait appel à la précipitation et à l’insouciance. D’après ce qu’il a dit, il ne savait pas qu’en retirant la fiche, il couperait également l’alimentation électrique d’autres appareils.
– Rétrospectivement, le défendeur a manifestement agi avec négligence dans une situation chargée, mais son intention n’a en aucun cas été de perturber le trafic ou les systèmes d’information de son employeur.
Il ressort des documents du tribunal de grande instance que l’homme a été licencié quelques jours après les faits. La rupture de la relation de travail a été contestée et l’homme a porté son licenciement devant le tribunal. Cependant, le procès a été retiré fin 2021, lorsque les parties sont parvenues à un accord.
Selon la réponse préliminaire, l’employeur n’a déposé une demande d’enquête auprès de la police qu’un an plus tard, en décembre 2020.
Le tribunal de district de Länsi-Uusimaa rendra son verdict dans cette affaire à la mi-décembre.