La police sri-lankaise pourrait immédiatement tirer sur les vandales et les pillards, l’UE appelle au calme

Le gouvernement du Sri Lanka a ordonné aux services de sécurité du pays de tirer immédiatement en cas de vandalisme ou de pillage. L’État insulaire est agité depuis longtemps en raison du mécontentement face aux mauvaises conditions économiques. La violence a atteint son paroxysme lundi. L’Union européenne appelle toutes les parties à s’abstenir de recourir à la violence.

Lundi, des manifestants en colère ont envahi les maisons des politiciens du parti au pouvoir. Il y a également eu une confrontation violente entre des personnes qui soutiennent le gouvernement et des manifestants antigouvernementaux. Le Premier ministre Mahinda Rajapaksa a annoncé son départ le même jour.

Au moins huit personnes, dont deux officiers, ont été tuées dans les violences et plus de 200 personnes ont été blessées. De plus, des dizaines de maisons ont été incendiées et plus de 150 voitures ont été endommagées.

Le gouvernement a quant à lui fait appel à l’armée pour assister la police. Le pays est sous état d’urgence depuis vendredi et un couvre-feu a récemment été imposé.

L’UE demande aux autorités sri-lankaises d’enquêter sur les événements “qui ont conduit aux émeutes et de condamner ceux qui incitent à la violence ou commettent la violence”. L’UE l’a fait par le biais d’une déclaration de Josep Borrell, le haut représentant pour les affaires étrangères, au nom des 27 États membres.



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