Leao est désormais le dernier des attaquants : mais Fonseca le motive-t-il ou le déprime-t-il ?


Lorsque l’entraîneur a perdu Pulisic, il n’a pas changé d’attaquant pour attaquant, mais a envoyé Musah sur le terrain. Rafa, cependant, a été le seul à forcer Meret à réaliser un superbe arrêt.

Journaliste

30 octobre – 12h17 -MILAN

Rafa Leao est actuellement au bas des rotations avant de Paulo Fonseca. Sa lecture fait impression mais les faits le certifient : c’est ainsi. Entre dimanche et lundi, Fonseca a pensé à un Milan avec Chukwueze, Pulisic et Okafor plus Morata, avec Leao comme seul attaquant de l’équipe première sur le banc. Lorsque Pulisic a perdu en raison d’une blessure, il n’a pas changé d’attaquant pour attaquant – Leao à l’intérieur, avec Okafor comme milieu offensif – mais a envoyé Musah sur le terrain. Il restait à Rafa 28 minutes plus le temps additionnel à la fin, avec deux buts à récupérer et Milan poussant moins qu’avant. Le tableau est sombre, en pensant à la fois au passé, à Leao qui met Naples au centre de la Ligue des champions, et au présent, avec l’alter ego Kvaratskhelia qui marque et met le drapeau bleu sur San Siro.

pourquoi laisser de côté

Fonseca en parlait avant le match : « Leao toujours sur le banc ? C’est simple à expliquer : c’est une option du sélectionneur, qui pense qu’il vaut mieux commencer le match avec Okafor. » Nous y sommes : Leao est aujourd’hui une réserve, point final. Fonseca veut un Milan qui dribble, qui s’aide, qui attaque et défend avec onze hommes. Leao est plus fort que les autres mais aide moins. Mais au vu de son niveau offensif, il est naturel de se demander s’il s’agit simplement d’un choix technique ou s’il y a autre chose : le désir de le motiver, ou une rupture dans la relation entre l’entraîneur et sa star. Quoi qu’il en soit, le moment est délicat : Fonseca et Leao ne se sont pas ouvertement disputés, mais la situation n’est pas normale, avec le joueur le mieux payé envoyé sur le banc pour deux matchs et remplacé au bout d’une heure dans le seul jeu du début. , contre Bruges.

Les mots de Fonseca

Fonseca en a parlé à la fin du match. « Je ne veux pas entrer dans les détails – a-t-il répondu à une question sur Leao -. Il n’y a pas de conflit entre nous, c’est juste une option du coach. Je pense, pour Leao et pour tout le monde, qu’on essaie de les motiver de différentes manières. Et c’est le devoir de chacun de donner le meilleur de lui-même, je n’ai pas besoin de le supplier. Il est également difficile de jouer avec trois ailiers, et Pulisic ne joue pas à la place de Leao. Le plus important est de voir que Leao est bien entré. Ensuite, il faut aussi dire qu’Okafor a bien joué. »

comment il a joué

Oui, mais comment a joué Leao pendant sa demi-heure ? Il n’a pas fait trembler le monde et l’attitude était plus ou moins la même que d’habitude, mais il est impossible de ne pas avoir ce flash dans les yeux à sept minutes de la fin : un jeu du gauche et un tir puissant. Moralité : Rafa a été le seul à forcer Meret à réaliser un bel arrêt, dans la lignée du passé. Alors c’est reparti : Leao l’allume et l’éteint, il n’aide pas en phase défensive mais il a le flair d’un champion. La question n’est plus de savoir si cela est suffisant pour Fonseca – ce n’est pas suffisant pour lui – mais si le tenir à l’écart est le meilleur moyen de le motiver ou de le déprimer. Personne ne le sait, nous le saurons bientôt.





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