En gagnant à Bâle, il occupe désormais la 31e place du classement ATP et devient un client de plus en plus difficile à affronter en raison de ses attaques insaisissables. Voilà qui est le garçon français qui a étudié de près Isner et Raonic et qui, s’il n’avait pas choisi le tennis, serait désormais pilote d’essai dans un parc d’attractions.
« Ah, mon deuxième voyage aussi vite ? Je voulais juste mettre un peu de pression sur mon adversaire…” et j’ai ri. Lorsqu’on demande des comptes à Giovanni Mpetshi Perricard pour son service, il est presque embarrassé. Cela se passe à Wimbledon, le Grand Chelem qu’il n’hésite pas lui-même à définir comme “la semaine la plus folle de ma vie”. Lui qui n’aurait même pas dû participer au tirage au sort de Londres, compte tenu de son élimination au dernier tour de qualification. Lui qui dit avoir étudié de près des serveurs comme Isner et Raonic, mais il les a battus au poing avec un palmarès impressionnant. Celui qui a désormais gagné à Bâle, remportant son deuxième titre ATP et la 31e place du classement, couvre les instantanés d’une année 2024 éblouissante. Aussi éblouissante que la vie qu’il aurait voulu mener s’il n’avait pas eu à décharger des bordées à 240 kilomètres par heure : pilote d’essai de parcs d’attractions, de préférence des montagnes russes. Au lieu de cela, ce sont Ljubicic, Wimbledon et… Wembanyama qui ont fait de lui un bombardier.