Rompre le cordon sanitaire ne semble possible que s’il s’agit d’une liste locale, sans attache nationale. « Je pense que lorsqu’il s’agit des branches des partis politiques traditionnels, ce n’est pas un problème. Je pense que c’est également le cas dans toute la Flandre. Cela ne serait possible que s’il s’agissait de listes locales qui n’ont rien à voir avec la politique flamande et fédérale traditionnelle.»
Et StiP+ est une telle liste. A Izegem, la coalition StiP+ et Vlaams Belang ne dispose plus que d’un siège. Cela n’est pas un problème en soi, mais il en faut peu pour miner la stabilité de la coalition. « Supposons que quelqu’un devienne très insatisfait au cours de la législature, au fil du temps, ce sera lui qui déterminera ce que la majorité peut ou ne peut pas faire. Il vaut mieux avoir une majorité légèrement plus large qu’une majorité avec un excédent.»
La coalition devra donc compter sur des soldats fidèles au parti pour traverser les six années.